Bianca, une lhassa apso de 11 ans, a été en contact à deux reprises avec des chenilles processionnaires à Saint-Cast-Le Guildo dans les Côtes-d’Armor. Au bout d’un mois de souffrances, ses propriétaires ont dû l’euthanasier lorsqu’ils ont compris qu’il n’y avait plus rien à faire.
Auguste Hamon et Annabelle Dufrien n’étaient pas au courant que le contact avec les chenilles processionnaires pouvait être aussi dangereux pour les animaux et pour les humains. « On ne savait pas que ça pouvait tuer les animaux », ont-ils déclaré à France Bleu.
Vers la fin du mois de janvier 2019, la petite chienne aux longs poils blancs a été une première fois en contact avec ces insectes, probablement en se promenant sur la route. Pattes brûlées, peau à vif et plaques rouges sur le ventre et dans la bouche : même le vétérinaire n’a pas réussi à faire un diagnostic.
« On a tout essayé. On est allé une dizaine de fois chez le vétérinaire. Et même chez un magnétiseur », explique Annabelle à l’hebdomadaire Le Petit Bleu des Côtes-d’Armor.
Pour ne rien arranger, la malchanceuse Bianca a été une deuxième fois en contact avec des chenilles processionnaires au sol. Auguste et Annabelle ont alors décidé d’arrêter de s’acharner.
Un simple contact avec une chenille processionnaire peut être fatal. Soyez prudents, elles sont très répandues en Belgique aussi ! https://t.co/4qVQUtgQoa
— I n è s (@YourVBigSister) 21 mars 2019
Après s’être rendu compte que quatre autres chiens étaient décédés pour la même raison dans leur ville ainsi que dans la commune voisine de Matignon, le couple a décidé qu’il était important d’informer la population : « Il faut faire prendre conscience que des animaux meurent à cause des chenilles », assure la propriétaire de l’animal qui a succombé. Leur pétition a récolté 150 signatures dans les deux villes où ils sont allés la faire signer.
En plus de pouvoir provoquer la mort des animaux, en particulier des chiens, le contact avec les poils urticants des chenilles processionnaires peut provoquer des démangeaisons chez l’homme. Il est important de faire attention en particulier aux jeunes enfants.
De leur côté, même si leur deuil est loin d’être terminé, le couple des Côtes-d’Armor a déjà adopté un autre chien : un autre lhassa apso qu’ils ont appelé… Bianca.
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