Auchan a décidé de tester un nouveau concept dans ses hypermarchés afin de diversifier son offre textile. Les premiers essais se font dans cinq de ses magasins depuis quelques jours, pour une durée de trois mois. Si les résultats sont satisfaisants, le concept sera généralisé.
Les magasins Auchan de Roncq (Nord), Melun (Seine-et-Marne), Hirson (Aisne), Marseille (Bouches-du-Rhône) et Bordeaux-Mériadeck (Gironde) se prêtent au jeu depuis lundi 17 février, nous apprend le magazine spécialisé LSA.
Grâce à un partenariat avec l’entreprise Patatam basée au Pays basque, 1 400 articles pour femmes et enfants sont disponibles sur 50 mètres carrés dans le magasin Auchan de Roncq, rapporte France 3. Tous les articles sont proposés au même prix : par exemple 3 € pour un T-shirt, 8 € pour un pantalon ou un pull, ou bien 15 € pour un manteau.
Parallèlement à cela, les clients peuvent déposer des vêtements de seconde main dans des points de collecte de vêtement et obtenir en échange des bons d’achat à dépenser au rayon textile du magasin. Les vêtements sont ensuite triés et traités par Patatam.
Auchan installe des corners de mode de seconde main dans 5 de ses hypers https://t.co/H5VZVrcWgu pic.twitter.com/XRgRgzApsP
— LSA Commerce & Conso (@LSAconsommation) February 20, 2020
« Nous vendons quelque 40 000 pièces chaque mois sur notre site, à 60 % sur le segment de la femme et à 40 % sur celui de l’enfant », explique Éric Gagnaire, l’un des cofondateurs de Patatam. « Trois à quatre personnes interviennent dans la chaîne de sélection pour chaque article, assurant ainsi la plus grande qualité aux références que nous remettons sur le circuit de la seconde main. »
Avec un marché de l’occasion (pas uniquement au niveau du textile) estimé à 6 milliards d’euros en France, cette nouvelle activité a un potentiel intéressant, autant pour Auchan que pour Patatam.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
