Le syndicat national des guides de montagne (SNGM) plaide pour un libre accès à la nature pour tous pendant le confinement. Ainsi, ils demandent que la règle « un kilomètre, une heure » soit assouplie parce que l’accès à la nature est essentiel pour la santé physique et mentale.
Même s’ils sont autorisés à s’entraîner grâce à une dérogation pendant ce deuxième confinement, les guides de haute montagne pensent à tous leurs concitoyens qui n’ont pas le droit de sortir à plus d’un kilomètre de chez eux et ce, pendant une heure, depuis le 28 octobre.
« C’est un élément essentiel de l’équilibre de l’être humain, tant sur le plan physique que psychique et émotionnel », assure Christian Jacquier, président du SNGM, en entrevue au Dauphiné libéré. « Il participe ainsi à la qualité du système immunitaire et donc plus largement à la préservation d’un bon état de santé physique et mentale. C’est en cela une vraie question de santé publique. »
Dorian Labaeye, guide en Savoie et co-secrétaire du SNGM, remarque quant à lui au micro de France Bleu : « En Suisse, en Allemagne, en Autriche, au plus fort de la crise, il n’y a pas eu de restrictions de l’accès à la nature. »
Considérant que ce n’est pas en montagne qu’on risque d’attraper le coronavirus, le syndicat demande que les activités de pleine nature ne fassent pas l’objet de restriction d’accès. « Cette liberté fondamentale est pleinement compatible avec un appel à la prudence et à la responsabilisation individuelle », assure-t-il.
« Si on a le droit d’aller dehors, il faut que l’on soit raisonnable dans notre prise de risques pour ne pas surcharger les hôpitaux », suggère Dorian Labaeye, proposant des activités douces comme la balade en nature plutôt que des activités plus risquées comme du VTT de descente ou encore de l’alpinisme.
Un autre guide de haute-montagne, Billy Fernandez, a quant à lui lancé une pétition demandant un accès à la nature pour les Français pendant le confinement. Elle a été signée par près de 200 000 personnes.
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