Grenoble : quatre personnes d’une même famille blessées, dont une gravement, lors des célébrations de la victoire du PSG
Un supporter avec un fumigène rouge lors des célébrations de la victoire du PSG (Paris Saint-Germain) en Ligue des champions à Clermont-Ferrand, le 31 mai 2025.
Photo: Crédit photo ROMAIN COSTASECA/Hans Lucas/AFP via Getty Images
Quatre personnes d’une même famille ont été blessées, samedi soir à Grenoble, après qu’une voiture a heurté la foule célébrant la victoire du PSG en finale de la Ligue des Champions.
Parmi les « trois ou quatre » blessés – « ce chiffre reste à vérifier », précise le parquet –, l’un est en urgence relative, et un second a son pronostic vital engagé, a précisé dans un communiqué François Touret-de-Coucy, procureur de la République adjoint à Grenoble.
Le conducteur de la voiture est négatif aux dépistages drogue et alcool, a indiqué dimanche le parquet.
Selon le père de famille, interrogé par le journal local Le Dauphiné libéré, son épouse de 46 ans, deux de ses fils, des jumeaux de 17 ans, et sa nièce âgée de 23 ans, ont été blessés lors de l’accident.
Un des jumeaux a son pronostic vital engagé
L’un des fils est sorti de l’hôpital dimanche matin avec des blessures mineures tandis que l’autre jumeau a son pronostic vital engagé. L’épouse et la nièce sont moins sévèrement touchées mais étaient elles aussi à l’hôpital, a ajouté le père de famille.
Le jeune a pris la fuite puis s’est rendu
Vers 23h40 sur le cours Jean-Jaurès, une des artères principales de Grenoble, le conducteur d’une BMW série 1 (non volée) percute un groupe avant d’abandonner son véhicule et de prendre la fuite dans la foule, explique le parquet dans son communiqué.
Mais « il se présente ensuite sur les lieux de l’accident où il est immédiatement interpellé et placé en garde à vue ». Jeune conducteur, il a six points sur six sur son permis.
Une enquête ouverte
L’enquête est ouverte pour blessures involontaires par conducteur ayant causé une incapacité de travail de plus de trois mois avec délit de fuite, passible de 5 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.
Les conditions de l’accident « restent à établir », l’hypothèse d’un demi-tour au frein à main, évoquée après les faits de source proche du dossier, n’étant pas confirmée « pour l’instant », indique M. Touret-de-Coucy.
Deux témoins sont à entendre, ainsi que le mis en cause.
Le procureur adjoint précise que les policiers, les sapeurs-pompiers et le SAMU ont fait l’objet de « nombreux jets de projectiles » en intervenant sur les lieux de l’accident, obligeant les policiers à faire usage de grenades et de tirs de LBD et à recourir à des chiens muselés et démuselés afin de sécuriser les secours. Aucun fonctionnaire n’a été blessé.
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