Le marché des voitures neuves « s’enfonce dans la crise » en France

Par Epoch Times avec AFP
1 juin 2025 11:38 Mis à jour: 13 juin 2025 19:22

Le marché des voitures neuves « s’enfonce dans la crise » en France, avec un repli des immatriculations de voitures neuves de 12% en mai, par rapport au mois de mai 2024, selon les chiffres publiés dimanche par la Plateforme automobile (PFA).

Le repli s’accentue

En mai 2025, 123.919 voitures particulières ont été immatriculées en France, un repli de 12,3%, plus important que celui constaté le mois dernier (-5,64%).

Aucun constructeur n’échappe à la vague, qui touche aussi bien les voitures essence que les modèles électriques, tandis que le marché de l’occasion reste stable.

« Cinquième mois consécutif de baisse »

« Chaque mois qui passe depuis le début de l’année, le marché s’enfonce un peu plus dans la crise. C’est le cinquième mois consécutif de baisse (…). Sur les cinq premiers mois de l’année, le marché est lui-même en baisse de 8% par rapport à 2024 et de quasiment 30% par rapport à 2019, en période pré-Covid », a commenté auprès de l’AFP Nicolas Le Bigot, directeur général par intérim de la PFA.

Ce repli continue d’affecter Stellantis (-10,1%) avec 34.441 voitures particulières immatriculées, freiné par Fiat et Opel. Renault affiche les mêmes volumes et limite son recul (-7%), alors que Toyota est en net repli (-25%).

Le numéro trois, Volkswagen, creuse son recul à près de 12%.

Les immatriculations de Tesla poursuivent leur chute en France, avec une baisse de 67% en mai (avec 721 véhicules) par rapport au même mois de 2024. En pleine modernisation de sa gamme mais potentiellement freiné aussi par l’image de son patron Elon Musk, le constructeur américain de voitures électriques accuse un repli de près de 50% depuis le début de l’année 2025.

D’une manière générale, la part des voitures électriques « stagne autour de 18% sur les cinq premiers mois de l’année » : dans un marché restreint, cela signifie que « les ventes de véhicules électriques sont en baisse, d’environ 7% en 2025 par rapport à 2024 », a relevé Nicolas Le Bigot.

« Un marasme économique général »

Ces mauvais chiffres sont liés à « un marasme économique général », dans le contexte incertain de « la guerre commerciale menée par les Etats-Unis », dit-il, soulignant également la morosité économique en France, avec une confiance des ménages « à un niveau historiquement bas » en mai.

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