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Un couple sacrifie l’achat d’une nouvelle cuisine pour sauver un husky sibérien du commerce de la viande en Chine

juin 19, 2021 22:33, Last Updated: juin 19, 2021 22:40
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Un couple a sacrifié l’achat d’une nouvelle cuisine pour sauver un husky sibérien du commerce de la viande en Chine.

Deena, âgée de 16 mois, est maintenant installée dans sa nouvelle maison à Crossgate, Fife, Écosse, après avoir voyagé de Pékin à Kuala Lumpur, en Malaisie, puis à Londres, Manchester, Bolton, pour finalement arriver en Écosse.

Les nouveaux propriétaires de l’animal, Christine et Steve Arnott, étaient aux anges lorsque leur nouvel animal est arrivé à Bolton le 18 avril, après cinq mois d’attente et après avoir dépensé environ 4 300 euros pour le chien.

(SWNS)

Deena avait trois mois lorsqu’elle a été trouvée dans les rues de la ville de Changchun, dans la province de Jilin, avec une patte arrière cassée, probablement après avoir sauté d’un camion destiné à l’abattoir.

Christine et Steve l’ont alors trouvée sur le site Web d’une organisation caritative de protection des animaux, les Great Bulls of China, et ont été frappés par l’expression faciale « intense » de Deena ; ils ont tout de suite su qu’ils voulaient lui offrir une meilleure vie avec leurs trois malamutes d’Alaska et leurs trois bergers allemands.

« Elle était si belle et avait une expression si intense sur son visage, et pourtant, elle n’était pas encore parrainée », a déclaré Christine, 49 ans. « Nous n’avions pas prévu d’avoir un autre chien, mais nous avons senti qu’elle avait besoin d’un foyer dès que nous avons vu sa photo. »

Deena en Chine. (SWNS)

À partir de novembre 2020, le couple a commencé à payer 150 euros par mois de parrainage et a enfin pu commencer à acheter des friandises pour chiens, des tapis et des couvertures à l’approche du grand jour.

Selon Christine, responsable de la santé et de la sécurité, cinq à six tentatives ont été nécessaires pour faire prendre un avion à Deena, mais avec la pandémie, le coût des vols était astronomique.

Au cours des mois qui ont suivi, l’organisation caritative a continué à envoyer des photos et des vidéos de Deena au couple, qui attendait son arrivée avec impatience.

Deena en Chine. (SWNS)

Christine a ensuite reçu une prime du travail qui devait initialement être dépensée pour l’achat d’une nouvelle cuisine, mais elle a déclaré que « Deena était plus importante ».

Se souvenant du week-end où le couple pensait que Deena avait réussi à prendre l’avion, alors que le chien avait été refusé en raison d’un avion surchargé, Christine a déclaré : « Nous étions dégoûtés. »

Cependant, en avril 2021, Deena a finalement été mise dans un avion. « Nous étions tout simplement époustouflés quand on nous a dit qu’elle était en route », a déclaré Christine.

(SWNS)

Le couple s’est alors lancé dans l’achat de couvertures, de friandises et de toutes sortes de nourriture, car ils ne savaient pas ce que Deena aimerait et avaient hâte de la tenir dans leurs bras.

Christine s’est rendue à Bolton pour prendre en charge la nouvelle venue. Décrivant le moment où elle a vu Deena pour la première fois, Christine a dit : « Quand l’homme a ouvert l’arrière de la camionnette de transfert d’animaux à Bolton, on peut dire que j’ai fondu en larmes. »

« C’était tout simplement incroyable de la voir et de la tenir après cinq mois de photos et de vidéos. »

Christine a ensuite ramené son animal de compagnie adoré à la maison et a présenté Deena à tous les autres chiens à l’extérieur de la maison, un par un.

« Elle était un peu réservée au début, mais semblait intéressée et très curieuse », a déclaré Christine.

(SWNS)

Maintenant que cela fait quelques semaines que Deena s’est installée dans sa nouvelle maison, Christine dit qu’elle s’entend à merveille avec les autres chiens, mais admet que Deena ne comprend toujours pas certaines choses, comme le fait de réaliser que ses repas sont réguliers.

Parfois, le couple s’assied et la regarde avec étonnement, en pensant « à l’horreur qui aurait pu se produire » si elle n’était pas avec eux.

« Rien que de penser aux milliers de kilomètres qu’elle a parcourus, à toute la douleur qu’elle a connue, à toutes les personnes différentes qui l’ont touchée, ça me brise le cœur », dit Christine. « Si un humain avait traversé la moitié de ce que Deena a traversé, il aurait besoin de plusieurs années de thérapie. »

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