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Depuis son échange avec Emmanuel Macron, l’horticulteur au chômage a reçu plusieurs offres d’emploi

septembre 18, 2018 11:49, Last Updated: septembre 18, 2018 12:13
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Après l’échange très médiatisé entre le président de la République et un jeune horticulteur au chômage le 15 septembre, plusieurs entreprises ont adressé des offres d’emploi à son endroit à la Fédération nationale des producteurs de l’horticulture et des pépinières (FNPHP).

Interpellé par un jeune chômeur dans les jardins de l’Élysée à l’occasion des Journées du patrimoine samedi dernier, le chef de l’État lui avait conseillé de regarder du côté des secteurs de l’hôtellerie et de la restauration.

Âgé de 25 ans et titulaire d’une formation horticole, ce jeune homme avait expliqué à Emmanuel Macron que ses démarches pour trouver un emploi n’aboutissaient pas :

« J’ai beau envoyer des CV et des lettres de motivation, ça ne fait rien. »

Inscrit à Pôle emploi et allocataire du RSA, il avait signifié au chef de l’État qu’il était prêt à travailler dans l’hôtellerie ou la restauration, affirmant que les contraintes liées à ces métiers ne lui posaient « pas de problème ».

Largement relayé par les médias, cet échange singulier pourrait bien lui permettre de trouver un emploi dans sa filière.

Interrogé par franceinfo le 17 septembre, François Félix, président de la FNPHP, a en effet souligné les retombées positives de la séquence :

« Depuis ce matin, au bureau de la FNPHP, on n’arrête pas de recevoir des offres d’emploi de producteur pour ce jeune homme. On s’est transformé en Pôle emploi ! Donc, on appelle ce jeune chômeur à se mettre en contact avec nous. »

M. Félix a également mis en avant les difficultés qui touchent le secteur horticole en France :

« En l’espace de sept ans, on a perdu 5000 emplois, on est passé d’un peu plus de 6000 entreprises à environ 3300… »

« Aujourd’hui, la filière pèse encore 18 000 emplois mais il y a une vraie crise », a-t-il ajouté.

« On est un peu oubliés dans les dispositifs gouvernementaux, on subit les conséquences de pas mal de réglementations, et on se retrouve en situation de distorsion de concurrence vis-à-vis de nos concurrents européens », estime le président de la FPHP qui explique que les horticulteurs belges ou espagnols sont très prisés en France, « en raison du coût du travail moindre et de réglementations plus souples ».

« Je sais qu’on peine à recruter des responsables de pépinières par exemple. Il faut donc décloisonner les métiers. Peut-être qu’en matière de formation, on n’écoute pas assez les professionnels sur leurs besoins réels », conclut François Félix.

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