Alors que les forces de l’ordre effectuaient une opération de contrôle sur un point de deal à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ce mardi 27 mai, deux agents ont été violemment pris à partie par un individu connu des services de police. Finalement interpellé, il a été placé en détention.
Refusant d’être contrôlé, un homme est devenu agressif et s’en est pris avec violence aux agents de la police nationale, qui ont tenté de le maîtriser avec une bombe lacrymogène. La scène, qui s’est déroulée dans le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis ce mardi après-midi, a été filmé et relayée sur les réseaux sociaux.
Faits de « rébellion » et « outrages à agent »
Selon une source policière citée par Le Figaro, une patrouille de police composée de quatre agents intervenait sur un point de deal et regagnait son véhicule lorsque l’individu a insulté les fonctionnaires. La situation a rapidement dégénéré et l’homme s’en est pris physiquement aux agents, rouant notamment de coups l’un d’entre eux. Ses collègues ont tenté de maîtriser l’agresseur déchaîné et l’un d’eux a fait usage d’une bombe lacrymogène.
🔴 #Aubervilliers – #France2025
Une société où les #policiers sont agressés en plein jour, pendant que certains continuent d’accuser les forces de l’ordre de violences.
L’impunité prospère, les voyous sont excusés, et l’#ultraviolence devient la norme.Nous disons STOP.
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— ALLIANCE PN (@alliancepolice) May 29, 2025
Deux policiers ont été blessés, précisent nos confrères. L’un d’eux a obtenu 2 jours d’ITT et l’autre – présentant des atteintes à l’œil et au nez nécessitant une consultation en chirurgie maxillo-faciale – s’est vu prescrire 5 jours d’ITT.
Quant à l’agresseur – déjà connu des services pour des faits de « rébellion » et « outrages à agent » – il a également été blessé, écopant de six jours d’ITT. Selon une source policière, il a été placé en garde à vue avant d’être déféré.
« Ce sont nos flics qu’on massacre, pas l’inverse »
Dans la vidéo dévoilant la scène, on entend les rires de témoins. Ces images ont notamment été reprise par Matthieu Valet, eurodéputé RN et ancien commissaire de police, qui n’a pas manqué de les commenter sur les réseaux sociaux.
« 2025, en plein jour à Aubervilliers (93) : un lâche s’acharne sur nos policiers, déterminé à les mettre à terre. Et pendant ce temps-là, les gauchos pleurnichent encore sur les ‘violences policières’ ? Ouvrez les yeux : ce sont nos flics qu’on massacre, pas l’inverse », a-t-il écrit sur X ce 28 mai, ajoutant : « Tu touches à un policier, tu dors en prison ! » « Avec nous, ce voyou qui fracasse un flic aurait sa nuit en cellule, payée de sa poche et l’addition pour les blessures infligées en prime », a-t-il encore mentionné tel un vœu pieux.
« L’impunité prospère, les voyous sont excusés et l’ultra violence devient la norme »
Le syndicat Alliance Police Nationale a également réagi, pointant sur X ce jeudi « une société où les policiers sont agressés en plein jour, pendant que certains continuent d’accuser les forces de l’ordre de violences ». « L’impunité prospère, les voyous sont excusés et l’ultra violence devient la norme », a-t-il encore signifié, avant de préciser que « toute attaque contre un flic doit conduire à une réponse pénale immédiate ». « Nous refusons la soumission. Une République forte protège celles et ceux qui la protègent », a conclu le syndicat.
Un rassemblement de policiers sera organisé le 3 juin prochain à l’initiative du syndicat UN1TÉ, précise le quotidien. Cette manifestation vise à réclamer un renforcement des effectifs afin de pouvoir « travailler en sécurité et dans de bonnes conditions » dans le département de la Seine-Saint-Denis.
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