Ce vendredi 20 mai en tout début de soirée, une quinquagénaire a été violée alors qu’elle promenait son chien. Les faits se sont produits sur un chemin pourtant très fréquenté à Canet, sur les berges de l’Hérault. L’auteur de cette agression, un Mézois, a pu être immédiatement interpellé et placé en détention provisoire.
C’est aux environs de 19 h 30, ce vendredi 20 mai, qu’une femme âgée d’une cinquantaine d’années s’est violemment fait agresser par un individu, rapporte Midi libre. Caché dans les fourrés, ce dernier a sauté sur sa victime qui promenait son chien sur un chemin balisé de randonnée, situé à proximité des berges du fleuve Hérault, à moins de 200 mètres des habitations.
« Grâce à son courage, elle a trouvé la force de se relever tout de suite après les faits »
L’agresseur a d’abord étranglé cette mère de famille, avant de la violer. À seulement une centaine de mètres de l’agression se trouve une zone de petites plages où de nombreuses personnes étaient présentes. Pour autant, cela n’a pas dissuadé l’individu de commettre son crime, puis de s’enfuir.
Le compagnon de la victime a expliqué à Midi libre que « grâce à son courage, elle a trouvé la force de se relever tout de suite après les faits, de traverser 200 mètres de vignes qui séparaient les premières maisons du chemin où elle a été agressée et d’aller donner l’alerte auprès du premier voisin qu’elle a rencontré sur sa route ».
Le suspect a été mis en examen pour viol et placé en détention provisoire
La réaction de la quinquagénaire a permis aux gendarmes de déclencher très rapidement les premières investigations. Son signalement, très précis, les a mis sur la piste du suspect, qui a aussitôt été retrouvé. Il s’agit d’un homme domicilié à Mèze (Hérault). Interpellé et placé en garde à vue, il a ensuite été déféré au parquet de Montpellier.
Le Mézois a été présenté devant le juge des libertés et de la détention, qui l’a placé en détention provisoire à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone. Il a été mis en examen pour viol. Le parquet de Montpellier a saisi un juge d’instruction et ouvert une information judiciaire afin de faire toute la lumière sur cette affaire.
Quant à la victime, « elle n’a pu regagner son domicile que vers 4 heures du matin, exténuée », souligne encore son compagnon. En effet, à la suite de cette violente agression, elle a dû se conformer à un examen dans un centre hospitalier. Le médecin légiste a confirmé le viol. « Quand on est victime de ce type d’agression, on est confronté à un véritable parcours du combattant », a encore indiqué le conjoint qui espère que le « processus de reconstruction » de sa compagne s’enclenchera « au plus vite ».
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