LAUSANNE — Brigitte Hool fait partie de ces artistes multi-talents à qui tout réussit. Violoncelliste de formation, Mme Hool s’est tournée vers le chant et s’est produite tant à la Scala de Milan qu’à l’Opéra comique de Paris en tant que cantatrice soprano. Parallèlement à sa carrière de cantatrice, elle s’est également lancée dans des projets d’écriture, sortant en 2016 son premier roman, Puccini l’aimait, subtile mélange d’art et d’amour.
Marc-Antoine Zufferey, son époux, est aussi artiste, musicien à la base, mais ouvert à d’autres spécialités, telles que l’astrologie, la sculpture, la poésie et la thérapie. Cet artiste s’intéresse à toutes les musiques traditionnelles du monde, aimant à percevoir les différents styles vibratoires et leur lien avec la nature.
Le couple se trouvait au Théâtre de Beaulieu de Lausanne le 14 avril dernier afin de découvrir Shen Yun. « Incroyable et courageux ! » s’est enthousiasmé M. Zufferey.
« C’était magnifique ! Il y a là un véritable amour de l’humanité », a renchéri Brigitte Hool, expliquant avoir ressenti de « la compassion ». « Nous étions tous ensemble. Nous avons eu le sentiment que le message n’excluait personne… »
« La qualité de la danse est magnifique. Il s’agit d’une danse classique avec un haut niveau de concentration pour les artistes, les danseurs et la musique. L’orchestre est vraiment bon et la musique, le compositeur, nous aident à ressentir des émotions. Il n’est pas facile de ressentir des émotions avec la danse sur scène. Car je suis sûre que ce sont les sentiments des danseurs eux-mêmes que nous pouvons ressentir dans la salle. »
« Un instrument humble lié à la sincérité »
Mme Hool s’est dite particulièrement touchée par l’interprétation de la soliste jouant du erhu. « Elle était géniale ! Elle a aidé les gens à comprendre la qualité de votre éducation et vos objectifs ! »
Pour la cantatrice, l’erhu, ce violon à deux cordes qui peut retranscrire une palette de sonorités et d’émotions est « un instrument humble qui est lié à la sincérité ».
Ressentant « une énergie très belle » et « quelque chose de spécial », Brigitte Hool estime que les artistes de Shen Yun ont « une attitude candide, une attitude innocente. Et je suis sûre que c’est important sur cette Terre. Pas tout le monde peut le ressentir, c’est vrai, mais on le ressent ».
La cantatrice a également « beaucoup aimé la musique ». « La musique, la composition et l’orchestre étaient géniaux ! Il y avait une belle sensibilité. Les gens étaient impliqués, vraiment impliqués. C’est très important ! »
La technique du bel canto employée par les chanteurs de Shen Yun fut aussi une belle découverte pour Mme Hool. « J’ai remarqué que ce n’est pas une technique classique lyrique comme pour l’opéra. Le baryton, par exemple, est très remarquable. Il a des harmoniques dans la voix qui sont différentes, dans la façon qu’il positionne la résonance dans la voix. C’est très puissant ! »
En tant que musicien et thérapeute, Marc-Antoine Zufferey encourage l’orchestre de Shen Yun à poursuivre leur mission. « C’est vraiment important qu’ils prennent la musique très ancienne et qu’ils la traduisent au temps d’aujourd’hui. C’est très important pour moi. »
« J’apprécie que les gens, les jeunes aussi, continuent la tradition. C’est très important que nous continuions cela. Pour aider les gens à comprendre que la musique est quelque chose de spirituel et de sacré. C’est vraiment important, on doit continuer comme cela ! »
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
