Depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël ce samedi 7 octobre 2023, des mouvements politiques ont manifesté leur soutien pro-Palestine et plusieurs personnalités, dont Marion Maréchal, ont mis en lumière le lien entre ces terroristes et les Frères musulmans, ces derniers ayant depuis de nombreuses années une influence sur notre société française, et ce jusque dans nos universités.
Dans une tribune parue dans les colonnes du Figaro ce vendredi 13 octobre, Marion Maréchal a appelé à cesser de donner des subventions à des organismes, syndicats ou groupes politiques ayant manifesté leur soutien au Hamas. Elle a également demandé que des sanctions soient prises – arrêt des subventions, poursuites, condamnations – envers tous ceux qui font l’apologie du terrorisme. Pour elle il est d’ailleurs « grand temps d’interdire la Confrérie des Frères Musulmans », dont l’influence gangrène notre société.
« L’endoctrinement des jeunes musulmans est de plus en plus puissant dans notre pays »
Le Hamas, qui est issu des Frères musulmans, n’est pas « un parti nationaliste, mais un mouvement islamiste » dont le but est non pas de créer un « État palestinien », mais « le Califat mondial », a expliqué Marion Maréchal à nos confrères. « Allah est notre objectif, le Prophète notre chef, le Coran notre Loi, le Djihad notre voie, la mort sur la voie d’Allah notre plus cher espoir », telle est la devise du Hamas, dont la méthode est d’utiliser « les armes » au Moyen-Orient, et « l’infiltration en costume cravate » en Europe.
« Musulmans de France », ou anciennement « Union des organisations islamiques en France » (UOIF), est une association musulmane française fondée en 1983. Depuis lors, « on a laissé prospérer, grandir, s’organiser cette mouvance islamiste en France », et l’immigration – principalement arabo-musulmane – a « nourri l’enfermement communautaire dans lequel l’islamisme a trouvé son vivier de partisans, de militants et de terroristes », a indiqué la tête de liste aux élections européennes de Reconquête!.
À plusieurs reprises, les dirigeants de l’UOIF ont tenté de cacher leur filiation avec les Frères musulmans. En 2017, le président de l’époque, Amar Lasfar, avait notamment indiqué : « Nous ne faisons pas partie des Frères musulmans. En revanche, nous nous inscrivons dans leur courant de pensée. » Au cours de ces 40 années, l’UOIF a d’ailleurs reçu de nombreux prédicateurs radicaux issus de la Confrérie, certains d’entre eux ayant par la suite été « interdits de territoire français ». Pourtant leurs enseignements, « à travers ouvrages et vidéos, continuent de circuler largement » et « l’endoctrinement des jeunes musulmans est de plus en plus puissant dans notre pays », a pointé Marion Maréchal.
Des élus tels que Gérald Darmanin ont aussi défilé dans ces mosquées radicales
« Dans les mosquées radicales, ce ne sont pas seulement les imams extrémistes qui ont défilé, mais aussi, malheureusement, des élus. Gérald Darmanin, lui-même, est allé, en 2022, visiter la mosquée frériste de Bussy Saint Georges et en féliciter les responsables », a déploré la femme politique.
De plus, les Frères musulmans se sont « imposés » comme « un interlocuteur de nombreuses collectivités locales – de droite comme de gauche – mais aussi de l’État ». « En parallèle, leur principal soutien et sponsor, le Qatar, s’est vu octroyer des avantages fiscaux considérables dans notre pays ».
Dissoudre « toutes les organisations liées, affiliées, ou alliées »
L’État doit donc réagir plus fermement « face à la menace d’une cinquième colonne islamiste » en France, car « il en va de la sécurité des Français et de la préservation de la cohésion nationale », a martelé Marion Maréchal, invitant la France à prendre exemple sur l’Autriche qui a interdit la Confrérie des Frères Musulmans en juillet 2021.
Pour la tête de liste aux élections européennes de Reconquête!, « il faut procéder à la dissolution et à la fermeture de toutes les organisations liées, affiliées, ou alliées, à commencer bien sûr par l’organisation Musulmans de France et ses satellites, qu’ils s’agissent de mosquées, d’écoles coraniques, de librairies, de clubs sportifs ou sociaux-culturels ». De surcroît, « les subventions à tous les organismes, syndicats ou groupes politiques ayant manifesté leur soutien au Hamas doivent être coupées », de même que « les personnes ayant publiquement manifesté leur joie devant leurs crimes doivent être poursuivies et condamnées pour apologie du terrorisme », a-t-elle conclu, pointant notamment certaines organisations étudiantes d’extrême gauche dans les universités pour lesquelles des « sanctions disciplinaires doivent être prises ».
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