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Metz : armé d’un couteau, un collégien interpellé alors qu’il voulait « tuer un prof »

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Photo: SAMEER AL-DOUMY/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Ce vendredi 12 mars au matin, un adolescent a menacé sa professeure, armé d’une arme blanche. La police est intervenue et a placé le jeune en garde à vue.
Un élève de 15 ans du collège Philippe-de-Vigneulles à Metz (Moselle) voulait attenter à la vie de son professeur en raison d’un différend ce vendredi matin, vers 10 h 20. Selon le commissariat de Metz, « l’origine des faits semble liée à des difficultés scolaires et à la décision de convoquer les parents pour un entretien », relate Le Figaro.
La professeure de cet adolescent devait effectivement s’entretenir avec ses parents à ce sujet. À la fin du cours, le jeune a demandé que soit annulé le rendez-vous prévu. Mais la professeure n’a pas voulu céder. Le procureur explique qu’à ce moment-là, le collégien « a sorti un couteau et menacé la professeure de la tuer si elle ne renonçait pas à cet entretien avec ses parents ». La professeure n’a pas été blessée, car elle a réussi à s’enfuir. Elle a immédiatement averti sa hiérarchie.

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Les 500 élèves ont été mis à l’abri dans la cantine et le gymnase, en attendant l’intervention des forces de l’ordre. Le parquet nous informe que dans ces entrefaites, l’adolescent a contacté Police Secours en « réitérant ses menaces », il a déclaré qu’il voulait « tuer un prof ». Lorsque la police est arrivée sur les lieux, elle a retrouvé le jeune enfermé dans une salle du collège.
Armé d’un couteau de 30 cm, précise BFMTV, les policiers ont placé l’adolescent en garde à vue. Soumis à un examen de personnalité, le garçon est considéré comme un enfant sans problèmes et n’a aucun antécédent judiciaire. Il devrait être mis en examen ce jour, a indiqué au Figaro, le procureur de la République de Metz Christian Mercuri. Une information judiciaire sera par ailleurs ouverte rapidement, toujours selon le procureur. La piste d’un acte terroriste ou même religieux a été écartée.
« Aucun blessé n’est à déplorer au terme de l’opération », a confirmé la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) dans un communiqué. De plus, « pendant l’agression, tout le monde a fait preuve d’un grand sang-froid », souligne Jean-Marc Huart, le recteur de l’académie de Nancy-Metz, qui s’était déplacé dans le collège en guise de soutien, ce vendredi après-midi.
L’enseignante a été entendue par les enquêteurs. Quant aux élèves, ils ont pu discuter avec les professeurs, une cellule d’écoute psychologique a été mise en place.