Le port du masque n’est finalement plus obligatoire dans les cours de récréation

Photo d'illustration. (CHARLY TRIBALLEAU/AFP via Getty Images)
Après avoir maintenu dans un premier temps l’obligation du port du masque dans les cours de récréation pour les élèves de plus de 6 ans, Matignon a finalement levé cette mesure à partir de ce jeudi 17 juin.
Jean Castex avait annoncé mercredi 16 juin que le port du masque à l’extérieur ne serait plus obligatoire à partir du lendemain, à quelques exceptions près. Un peu plus tard, Matignon a confirmé à BFMTV qu’il allait rester obligatoire pour les élèves de plus de 6 ans dans les cours de récréation.
Une nouvelle décision a ensuite été prise et annoncée dans la soirée, à la suite d’un avis du Haut Conseil de la santé publique, ce qui a poussé Matignon à revenir sur sa décision, rapporte France Info. Les écoliers, collégiens et lycéens n’ont désormais plus à porter le masque lorsqu’ils se trouvent dans la cour de leur établissement scolaire.
« C’est une bonne chose », a commenté jeudi matin le ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, Jean-Michel Blanquer, au micro de France Inter. « Beaucoup d’enfants et d’adolescents trouvaient pénible d’avoir à porter le masque pendant le temps de récréation. »
L’obligation du port du masque en intérieur est de son côté maintenue, il faudra donc continuer à le porter en classe.
Par ailleurs, Jean-Michel Blanquer a assuré que le futur protocole sanitaire pour les établissements scolaires « sera élaboré au cours des premiers jours de juillet, quand on aura tout le retour d’expérience de l’année actuelle ».
« On rendra publique dans la première quinzaine de juillet cette nouvelle donne, avec beaucoup d’éléments qui ressembleront, évidemment, par exemple sur les gestes barrière ou d’autres choses comme ça », précise-t-il.
À la question de savoir si on peut imaginer une rentrée non masquée, le ministre a répondu : « On peut l’imaginer. Évidemment même je l’espère de tout cœur. »
« C’est à la fin du mois d’août qu’on décidera de ça », conclut Jean-Michel Blanquer.

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