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Raser une église est « un aveu d’échec »: Stéphane Bern réagit aux propos de Roselyne Bachelot

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Photo: : Pascal Le Segretain/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Pour Roselyne Bachelot, toutes les églises n’auraient-elles pas leur place au milieu des villages ? À en croire les propos de son nouveau livre qu’elle a répétés sur le plateau de France 5, le 5 janvier, « il va falloir se résoudre à raser des églises ». Des propos qui ont fait bondir le fervent défenseur du patrimoine français, Stéphane Bern qui lui répond que « chaque église détruite est un aveu d’échec ».
Invitée sur le plateau de C à vous, une émission de France 5, l’ancienne ministre de la culture s’est attardée sur la problématique du patrimoine religieux, un thème qu’elle aborde dans son dernier livre « 682 jours, le bal des hypocrites », paru début janvier. Elle a réaffirmé qu’il faudra renoncer à sauver certains édifices religieux, notamment ceux du 19e siècle qui, selon elle n’ont pas « grand intérêt »
Roselyne Bachelot rouvre ainsi le débat sur un sujet déjà très sensible. Stéphane Bern, à qui le président de la République a confié une mission sur la préservation du patrimoine en 2017, n’a pas tardé à réagir. Dans les colonnes du magazine Famille Chrétienne, l’animateur et écrivain a rétorqué « chaque église détruite est un aveu d’échec ».  

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Par ailleurs, il a indiqué ne pas être étonné par les propos de l’ancienne ministre : « Elle m’avait dit que je devais me faire une raison et qu’une église sur sept était vouée à disparaître».  
La France dispose du patrimoine religieux le plus important d’Europe après l’Italie. En juin 2022, Stéphane Bern avait alerté le Sénat sur l’état préoccupant du patrimoine religieux. « Les églises ne sont plus fréquentées et elles ne sont plus entretenues », avait-il affirmé devant la commission de la culture en tempérant toutefois «Qu’on soit religieux ou qu’on ne le soit pas, ce patrimoine c’est notre histoire et on n’a pas le droit de l’abandonner ».
Un avis que Roselyne Bachelot ne partage pas entièrement. « Ce sont des dizaines de milliards qu’il va falloir mettre dans le patrimoine, donc il va falloir choisir », a-t-elle insisté sur le plateau de France 5, avant d’ajouter « l’État, il va falloir qu’il se concentre sur un patrimoine notoire ».
 

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