PARIS – Ce samedi 19 avril, le Palais des Congrès affichait complet, des spectateurs de toute la France et même de Belgique se pressant afin de vivre l’expérience de Shen Yun et le meilleur de la danse et de la musique classique chinoise.
Roger Bergougnoux est le maire de la commune de Lanquetot, en Seine-Maritime.
L’édile normand est venu à Paris afin de voir « un spectacle qui enchante, qui fait rêver, qui montre une autre culture ».
Roger Bergougnoux a apprécié de découvrir « un très bon niveau artistique, ils sont très bien préparés. Il y a beaucoup de poésie ! »
Shen Yun fait revivre 5000 ans de véritable culture traditionnelle chinoise héritée du divin. La Chine ancestrale était dénommée « Terre du divin », car les anciens Chinois croyaient que leur culture leur avait été transmise par les divinités.
« J’ai découvert aujourd’hui que c’était basé sur une façon de penser et presque une religion », a souligné M.Bergougnoux, estimant que Shen Yun « fait réfléchir sur la condition humaine ».
Le maire de Lanquetot a pu ressentir cette connexion au divin « puisqu’entre le Ciel et les acteurs, c’était clair, c’était bien démontré qu’il y a une connexion entre le Ciel et la Terre ».
La « bienveillance », est, pour le maire, au cœur de Shen Yun, car, entre les danseurs, « il y a toujours de la bienveillance par rapport aux autres ».
Shen Yun est, pour le maire de Lanquetot, porteur « de réflexions, on se dit que tout n’est pas matériel et qu’il n’y a pas que les choses que l’on peut acheter qui font que le monde vit et continue à vivre ! »
« L’envie de diffuser de la bienveillance et de l’amour »
Mathieu Barberi s’est dit « ébloui par tous les jeux de lumières », « notamment avec l’éclairage qui reflète énormément et qui fait jaillir toutes les lumières des costumes, beaucoup de gaîté, beaucoup de couleurs ».
Le libraire a également apprécié « les costumes » et « le côté musique classique ». « Je suis vraiment venu pour découvrir tout un univers que je ne connaissais pas », souligne t-il, incluant « la danse classique chinoise », « l’histoire du pays et de la civilisation ».
« À travers ce qui est véhiculé par les artistes, on sent une touche de bienveillance et l’envie de diffuser de la bienveillance et de l’amour », a confié M. Barberi.
Shen Yun a permis au libraire d’expérimenter « du lâcher prise par rapport à certaines choses, pouvoir se déconnecter de tout ce qui peut être un petit peu négatif, matériel… Plutôt retourner vers soi, des valeurs comme la famille, notamment… Ce qui est déjà une valeur fondamentale en soi, la famille et le respect de la tradition aussi. »
« Je trouve que c’est plein d’espoir »
Annick Plessis a « beaucoup voyagé » depuis son fauteuil du Palais des Congrès. Cette directrice d’un cabinet de conseil en diversité et inclusion a découvert Shen Yun grâce aux vidéos circulant sur Facebook.
Appréciant « un coté féerique », la directrice a été sensible à « la précision, avec aussi la technicité qui est brevetée, d’après ce que j’ai vu. Notamment avec l’écran, quand c’est projeté, je trouve ça vraiment sensationnel ! »
Mme Plessis a aussi été touchée par « l’engagement » de Shen Yun. Ce spectacle « fait passer des messages sous un air artistique. Je trouve que c’est très important. Donc, je trouve que ça permet de passer un message, découvrir la culture du pays et tout ce que ça sous-entend en termes de culture, et puis aussi de combattre des stéréotypes que je trouve vraiment intéressant ».
Pour cette directrice, « l’humour » était au rendez-vous, permettant « de faire passer des messages ».
Annick Plessis a tenu à rendre hommage à la mission que s’est donné Shen Yun : faire revivre 5.000 ans de culture qui avait été presque détruite par le parti communiste chinois à son arrivée au pouvoir en 1949.
« La liberté d’expression est importante. Je trouve que c’est plein d’espoir », a estimé la directrice.
« Il y a un côté qui transporte », a t-elle ajouté, estimant que Shen Yun est « vraiment divin dans le raffinement, dans les messages qui sont passés avec beaucoup de délicatesse, sans pour autant être très militants ».
« Ça va pousser à la réflexion, même si c’est un spectacle, je trouve que ça ne peut pas laisser indifférent. Quand le spectacle a commencé, quand j’ai vu les premières couleurs, j’avais déjà les larmes aux yeux par la beauté, ensuite par les messages qui sont portés », a conclu Mme Plessis.
