Soignants non-vaccinés suspendus : « Nous quittons un métier qui nous passionnait tous les deux pour un travail en usine »

Par Emmanuelle Bourdy
8 octobre 2021 19:43 Mis à jour: 8 octobre 2021 19:43

Parce qu’ils n’ont pas voulu se faire vacciner, Gildas Delaunay, 32 ans, et Nolwenn Barbelette, 28 ans, soignants tous les deux, ont été suspendus. Contraints de quitter leurs emplois pour subvenir à leurs besoins, ils vont aller travailler en usine.

« Nous quittons un métier qui nous passionnait tous les deux pour un travail en usine, nous devons réorganiser notre vie d’une autre façon », explique Gildas Delaunay, ainsi que le relate Actu.fr. Pour avoir refusé de se faire vacciner contre le Covid, Gildas Delaunay, aide-soignant de nuit en Ehpad et Nolwenn Barbelette, monitrice éducatrice en foyer de vie, ont été suspendus de leurs fonctions.

« Nous trouvons cela absurde » 

« Même si nous y étions préparés, nous trouvons cela absurde, surtout en cette période d’un manque d’effectifs catastrophique, insuffisant dans les Ehpad pour le bien-être des résidents ! », expliquent Gildas et Nolwenn.

Parents de trois enfants, ils déclarent encore qu’ils ne souhaitent pas non plus les faire vacciner, tant qu’ils ne sont pas « sûrs de ce vaccin », qui est encore en phase d’expérimentation. « Nous pouvons toujours être contaminés et contaminants d’où notre questionnement sur l’intérêt du vaccin obligatoire des soignants pour protéger les résidents », s’interroge Gildas Delaunay.

« Nous étions des héros, on nous applaudissait »

Le couple se souvient du début de la pandémie. « Nous étions des héros, on nous applaudissait », se rappelle Gildas. « Et maintenant on nous demande de quitter notre emploi », ajoute-t-il.

Au début de la crise sanitaire, Gildas et Nolwenn devaient travailler dans des conditions difficiles. Outre la pénurie de masques, de gants et autres matériels, ils devaient se rendre au travail même s’ils étaient positifs au Covid. Ils se souviennent également avoir répondu présent dès qu’il fallait remplacer un collègue au pied levé, pour cela ils restaient joignables à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.

Et si la suspension dont ils font l’objet laisse Gildas et Nolwenn dans l’incompréhension, les résidents dont ils s’occupaient n’en sont pas moins désolés de devoir se séparer de leurs soignants, souligne encore Actu.fr. N’ayant plus aucun revenu et afin de subvenir aux besoins de toute la famille, le couple a décidé de trouver du travail en usine.

 


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