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Un couple de personnes âgées, séparé par le Covid-19, est réuni lorsque le mari accepte un emploi dans la maison de retraite de son épouse

août 8, 2020 16:23, Last Updated: août 8, 2020 16:23
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Pour un homme de Port Huron, au Michigan, la pandémie du virus du PCC ne pouvait pas le séparer de sa femme bien-aimée depuis 62 ans.

Larry et Carol Burnett n’avaient jamais été séparés plus de quelques jours jusqu’à ce que la pandémie se produise et limite les visites en personne à la maison de retraite de Carol. Cependant, les circonstances n’ont pas découragé Larry, âgé de 83 ans, de mettre un terme à sa retraite de près de 30 ans pour trouver un emploi dans la maison de soins de sa femme à Fort Gratiot afin de pouvoir voir sa femme en chair et en os.

(Illustration – Ruslan Huzau/Shutterstock)

Avant même de travailler officiellement au foyer Regency-On-The-Lake, où Carol, âgée de 80 ans, vit depuis deux ans, Larry était certain d’être toujours aux côtés de son épouse. Selon la station de télévision WDIV, Larry a remporté le prix du bénévole de l’année en 2019, en passant 12 heures par jour à la maison de soins et en faisant de petits boulots bénévolement dans l’établissement.

En mars, alors que des restrictions étaient mises en place à cause du virus pandémique du PCC (Parti communiste chinois), communément appelé le nouveau coronavirus, Larry essayait quand même de passer devant la chambre de son épouse pour la saluer par la fenêtre et parfois il lui parlait par vidéo, mais cela ne suffisait pas à ce mari dévoué. « Après 62 ans de vie commune, c’est presque comme si nous n’étions qu’une seule personne », a dit Larry.

Le couple de longue date a même pensé qu’il risquait de perdre l’occasion d’être ensemble à cause de la pandémie. « J’ai d’abord dit que j’avais peur de ne plus jamais la revoir à cause du virus », a confié Larry au Times Herald. « Elle a dit qu’elle pensait de même, qu’elle avait le sentiment que nous ne nous reverrions jamais, que l’un de nous décéderait. »

(Illustration – wavebreakmedia/Shutterstock)

Puis, Sandra Ball, la directrice des activités du foyer, a réalisé que Larry serait le candidat idéal pour un poste ouvert à temps partiel dans son département. « Avant d’être engagé, il était là tous les jours du matin au soir », a-t-elle dit.

Larry, qui a accepté le poste, a raconté : « Je connaissais assez bien l’établissement, les tâches de chacun, ce qui est fait et comment c’est fait. »

Se souvenant de son premier jour de travail, et après avoir rencontré Carol en personne, Larry a raconté à la WDIV ce moment spécial : « C’était formidable. »

« C’était génial. On s’est serré dans les bras. Nous nous sommes embrassés – nous n’aurions probablement pas dû », a-t-il ajouté.

Selon le Times Herald, ce travail est le premier emploi de Larry depuis sa retraite de la Michigan Bell Telephone Company le 31 décembre 1991, mais il était déterminé à faire tout ce qu’il fallait pour voir l’amour de sa vie. Dans son nouvel emploi dans la section des activités, Larry travaille à l’organisation de barbecues, de jeux et d’événements en plein air. Il vient habituellement pour huit heures les vendredis, samedis et dimanches, et il passe en moyenne 30 à 60 minutes avec Carol.

Le fait que ce couple inséparable ait enfin pu se réunir est vraiment spécial. Larry et Carol sont reconnaissants d’avoir la chance de se voir aussi souvent. « Nous nous sommes avoué à quel point l’autre nous manquait », a dit Larry.

Il a ajouté que « nous parlons de choses que nous avions l’habitude de faire, nous parlons de ce coronavirus ».

(Illustration – Jacob Lund/Shutterstock)

En raison de la situation du virus, Larry doit prendre des précautions assez importantes lorsqu’il entre au travail. Une fois le test de température de Larry effectué, le personnel s’assure qu’il n’a aucun des symptômes révélateurs du virus. « Si vous avez l’un des symptômes, ils ne vous laisseront pas entrer », a dit Larry. « Une fois que je suis entré, je dois porter un masque N95. »

Malgré le fait que les résidents sont coincés dans l’établissement jusqu’à ce que les conditions deviennent plus sûres, il n’y a pas d’endroit où Larry préférerait être. Lui et Carol reconnaissent la chance qu’ils ont.

« Nous sommes tous les deux inquiets pour les personnes de la maison de retraite avec lesquelles nous nous sommes liés d’amitié, leurs conjoints ou les membres de leur famille ne peuvent pas entrer », a-t-il dit. Entretemps, les deux profitent de toutes les occasions qui leur sont offertes de se voir.

(Illustration – ChameleonsEye/Shutterstock)

Pour l’instant, Larry aime son travail et prévoit de continuer même après la pandémie.

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