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Un garçon de 10 ans est mort, victime d’une fusillade hier soir à Nîmes

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Un officier de police français devant des habitants du quartier de Pissevin à Nîmes, qui manifestent le 21 février 2020, après une fusillade entre dealers et trafiquants de drogue à l'aide d'un fusil automatique Kalachnikov.

Photo: PASCAL GUYOT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 1 Min.

Lundi soir, un enfant de 10 ans est mort, victime d’une fusillade à Nîmes, à Pissevin, un quartier populaire gangréné par les trafics de stupéfiants, a-t-on appris mardi de sources policières et proches de l’enquête.
Le garçon se trouvait à l’arrière d’un véhicule pris pour cible alors qu’il circulait dans ce quartier aux alentours de 23h30. Touché par balle, il est décédé après son évacuation vers le Centre hospitalier urbain (CHU) de Nîmes. Le conducteur, son oncle, a été blessé et un autre enfant se trouvant à l’arrière est sain et sauf, ont précisé ces sources à l’AFP.
Le véhicule pris pour cible est celui d’un militaire, explique l’adjoint au maire, Richard Schieven, à Midi Libre. Le conducteur avait à son bord plusieurs enfants, dont son neveu. Trois tirs ont visé la voiture, dont l’un, mortel, a touché le petit garçon. À son bord, le conducteur également blessé s’est rendu à l’hôpital de Nîmes.
Une enquête doit être menée pour connaître les circonstances du drame, notamment « si le décès du garçon est imputé aux tirs ou au fait qu’il ait pu être traîné par le véhicule sur plusieurs kilomètres, explique l’adjoint. »