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Un tableau de Monet vendu 110,7 millions de dollars aux enchères à New York

mai 15, 2019 3:53, Last Updated: juillet 13, 2019 12:27
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Une toile de la série des « Meules » du peintre français Claude Monet a été acquise mardi à New York pour 110,7 millions de dollars lors d’une vente organisée par la maison Sotheby’s.

Il s’agit d’un record pour l’artiste lors d’une vente aux enchères, pour un montant parmi les dix plus élevés jamais atteints en enchères. Le prix comprend la commission et les frais. C’est la première fois qu’un tableau impressionniste franchit le seuil symbolique des 100 millions de dollars.

La toile de 72 cm sur 92 fait partie d’une série peinte par Monet durant l’hiver 1890-1891 dans sa maison de Giverny, en Normandie. Une autre de ces « Meules » avait été vendue en novembre 2016 par la maison Christie’s à New York pour 81,4 millions de dollars. Tout comme cet exemplaire, le tableau adjugé mardi représente une meule de foin au crépuscule.

« Nous pensons et je crois que les gens qui se retrouvent face à elle seraient d’accord, que c’est un exemple encore plus beau » que celui vendu en 2016, avait expliqué à l’AFP Julian Dawes, responsable des ventes de soirée pour l’impressionnisme et l’art moderne, lors de la présentation de la vente.

« Même quand vous vous tenez à dix mètres, c’est un enchantement », avait-il insisté. « Vous ne pouvez pas détourner le regard. » Le propriétaire qui avait mis le tableau en vente, un collectionneur anonyme, l’avait acquis en 1986 lors d’une vente chez Christie’s à New York pour 2,5 millions de dollars seulement.

Il a indiqué à Sotheby’s qu’une partie du produit de la vente serait reversé à des œuvres de charité. Le précédent record pour une toile de Monet remontait à mai 2018. Lors d’une vente chez Christie’s, à New York, les « Nymphéas en fleur » avait été acquis pour 84,6 millions de dollars.

« Ce pourrait être un tournant pour le marché des Monet », avait anticipé M. Dawes avant la vente de mardi.Selon lui, malgré le renouvellement des générations et la popularité de l’art contemporain, l’intérêt pour l’impressionnisme ne se dément pas.

« Ce que j’aime dans l’impressionnisme en général, c’est que le marché a de la constance », a-t-il dit, expliquant que les collectionneurs asiatiques en étaient aujourd’hui friands.

D.C avec AFP

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