À nos chères futures générations : « La vie était bien meilleure à l’époque grâce à nos familles »

Par À nos chères futures générations
11 juin 2021 18:26 Mis à jour: 30 juin 2021 15:11

La sagesse d’antan

J’ai eu 68 ans en novembre dernier, et j’aimerais transmettre certaines des choses que j’ai apprises en grandissant. Quand nous étions petits, je me souviens que mon frère, ma sœur et moi avions des corvées à faire tous les jours, incluant les week-ends. Les tâches quotidiennes consistaient à faire le lit le matin, à prendre le petit-déjeuner et à nettoyer, ainsi qu’à s’assurer que nos devoirs étaient faits et prêts pour l’école.

Les week-ends, nous partagions le nettoyage de toute la maison, ce qui aidait ma mère, et travaillions à l’extérieur pendant l’été pour couper l’herbe et nettoyer les parterres de fleurs. J’aurais préféré jouer avec mes amis à l’époque, mais maintenant j’aimerais revenir en arrière et passer un été avec mes parents pour tout recommencer.

Le samedi, nous allions faire des courses tous ensemble, ce qui permettait à chacun d’apprendre comment nourrir une famille et d’être là pour porter plus facilement les provisions jusqu’à la maison une fois fini. Il y a tellement de gens aujourd’hui qui n’ont pas eu de structure familiale pour grandir et qui n’ont jamais appris à faire les choses courantes de la vie.

Mon père travaillait dans le bâtiment, et il nous emmenait souvent, mon frère, moi et mes deux cousins germains, après l’école ou le samedi, lorsque mon père et mon oncle avaient un chantier à faire.

J’ai fait la même chose avec mes trois enfants et j’essaie de faire bénéficier mes neuf petits-enfants des mêmes leçons de vie.

Une chose dont je me souviens très bien s’est produite un dimanche matin, juste après une grosse tempête de neige – nous vivions à Buffalo, dans l’État de New York – je pensais que nous n’irions jamais à l’église ce matin-là, car personne ne pouvait sortir sa voiture des rues secondaires. J’ai demandé à mes parents comment nous pourrions aller à l’église puisque nous ne pouvions pas sortir. Ils m’ont dit que nous allions marcher. Je pensais que nous serions les seuls à y aller ce jour-là. Après avoir quitté la maison et marché jusqu’à la première grande rue, j’ai vu ce qui devait être jusqu’à trois ou quatre cents personnes ayant eu la même idée, marchant le long d’une grande rue déneigée. Rien ne pouvait nous arrêter à l’époque.

La vie était bien meilleure à l’époque grâce à nos familles.

Aujourd’hui, ma femme et moi avons déménagé dans une autre province pour être près de la plupart de nos enfants et petits-enfants, afin de les aider à vivre les mêmes expériences que nous avons vécues en grandissant et de leur transmettre cette formidable façon de vivre !

John Brancato Sr.

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Chère Nouvelle Génération,

Écoutez plus que vous ne parlez. Choisissez vos mentors avec soin. Apprenez de ceux qui en savent plus que vous. Lisez beaucoup et ne cessez jamais d’apprendre tant que vous respirez.

Au début de ma carrière de professeur d’histoire au lycée et au collège, j’ai connu un minimum de succès et j’ai rapidement eu une trop grande estime de moi-même. Cela m’est monté à la tête. Je ne réalisais pas que j’étais encore si ignorant de l’art d’enseigner. Puis, en 1969, j’ai rencontré mon mentor, mon amie et ma confidente de toujours, Mary Ann Cunningham.

C’était le début des années 70. Mary a été affectée à un projet expérimental d’enseignement en équipe, pour enseigner aux niveaux CM1 et CM2 de l’école élémentaire ; j’étais l’autre enseignant. Nous enseignions à plus de 70 élèves dans une très grande salle. J’ai vite appris que Mary était maître en enseignement et que je ne connaissais pas grand-chose à mon métier.

Chaque parent rêvait d’avoir Mary comme professeur pour son enfant. Elle rendait le succès inévitable pour chacun de ses élèves. Elle était toujours l’enseignante que la plupart des parents demandaient. Mélangez la patience, la gentillesse, l’honnêteté, la créativité, la persévérance, une affection sincère pour ses élèves, et enveloppez le tout de connaissances et de professionnalisme, et vous avez un professeur et un mentor supérieur. Elle était et est toujours, à plus de 80 ans, une lectrice vorace qui prend note du titre de chaque livre qu’elle lit et pourquoi elle l’aime.

Les mentors sont ces personnes qui sont respectées et admirées et qui admettent toujours qu’elles ne savent pas tout et ne sauront jamais tout, mais qui continuent à apprendre. Dans la profession d’enseignant, cela s’appelle le perfectionnement du personnel. C’est vrai dans toutes les professions, des métiers à la profession médicale, en passant par tous les secteurs d’activité.

Trop de jeunes s’associent et admirent la mauvaise personne ou le mauvais groupe. C’est la recette du désastre. Éloignez-vous de toute personne, de tout groupe ou de toute situation qui approuve la drogue, l’infraction à la loi ou la violation de vos valeurs familiales.

Reconnaissez un mentor comme une personne qui veut sincèrement vous aider et vous guider sans rien demander en retour. Quelqu’un qui possède les qualités de Mary Ann Cunningham.

James L. Casale

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Chère Génération montante,

Autrefois, au cours de longues saisons qui ne reviendront plus, nous qui avions atteint le moment de la vie où notre famille restée à la maison nous envoyait des cartes postales (en termes actuels : des nouvelles par l’entremise d’e-mails), il était courant pour les jeunes de rechercher la sagesse et le savoir de leurs aînés. Malheureusement, c’est un art presque perdu, mais ce journal-ci tente de perpétuer la tradition. Dans cet esprit, permettez-moi de vous citer un écrivain franco-américain du 19e siècle, M. Stephen Grellet :

« Je ne passerai qu’une seule fois dans ce monde : toute bonne chose, donc, que je puisse faire, ou toute gentillesse que je puisse montrer à un être humain, que je la fasse maintenant, que je ne la diffère pas ou ne la néglige pas, car je ne passerai plus par là. »

Cette citation, je l’ai imprimée sur une toile de lin réalisée comme un faux parchemin, accrochée sur un mur de ma maison. Ces mots m’ont bien servi en temps de guerre, pendant 40 ans de mariage, tout au long de ma vie professionnelle, et jusqu’au sein de ma vie parentale, afin que mes enfants et petits-enfants aient un meilleur départ dans la vie. C’est l’équilibre entre l’égoïsme et l’altruisme aveugle. C’est le cadeau que je vous fais, à vous, la génération montante, pour que vous en fassiez ce que vous voulez, car je ne repasserai plus par ici.

Charles Anthony

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Chère Nouvelle Génération,

N’ouvrez pas de portes sans fermer celles qui sont derrière vous. Pardonnez, la vie est trop courte pour s’accrocher à la négativité. Soyez toujours là pour votre famille. Relevez-vous, peu importe combien de fois vous tombez, n’abandonnez jamais. Terminez toujours ce que vous avez commencé, n’abandonnez pas. Donnez de vous-mêmes à ceux qui ont moins de chance et placez toujours Dieu en premier, et en faisant ainsi vous ne serez jamais les derniers.

Adela Rivera

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Quels conseils aimeriez-vous donner aux jeunes générations ?

Chers Lecteurs, si vous le souhaitez, vous pouvez aussi partager les valeurs de bien et de mal que la vie vous a apprises et transmettre le flambeau de cette expérience durement acquise aux générations futures. Nous avons le sentiment que la transmission de cette sagesse se perd au fil du temps alors qu’il s’agit d’une base morale indispensable aux générations futures pour pouvoir prospérer.

Envoyez-nous votre expérience et vos conseils pour les jeunes générations, ainsi que votre nom et vos coordonnées à redaction@epochtimes.fr ou par courrier : Epoch Times, À nos chères futures générations, 83 rue du château des rentiers, 75013 Paris.

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