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Affaire Benalla: le certificat médical du manifestant molesté était antidaté

Le certificat médical relevant des blessures sur le jeune homme molesté par Alexandre Benalla le 1er Mai et transmis à la justice a été antidaté, selon des informations publiées par le Journal du Dimanche.

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Photo: BERTRAND GUAY/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le certificat médical relevant des blessures sur le jeune homme molesté par Alexandre Benalla le 1er mai et transmis à la justice a été antidaté, selon l’avocat du manifestant confirmant une information du JDD.
Le 22 juillet, l’ancien collaborateur du président Emmanuel Macron avait été mis en examen pour « violences en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité temporaire de travail » (ITT), sur la base des images le montrant en train de rudoyer, sans arme, un couple en marge d’une manifestation du 1er-Mai place de la Contrescarpe à Paris.
Mais l’avocat des deux jeunes gens, qui s’étaient portés partie civile trois jours plus tard, réclamait depuis une aggravation des charges, notamment au vu des blessures supposées du jeune homme. Il avait produit à cet effet un certificat médical du médecin généraliste de Georgios D., qui évaluait à six jours l’ITT du jeune homme.
Dans ce document, daté du 11 mai, le docteur « évoque des traces de coups sur la poitrine et une raideur cervicale », avait déclaré Me Sahand Saber le 25 juillet.
Seulement, « la médecin qui l’a délivré a admis devant la police avoir antidaté le document », écrit le JDD.
Le patient « est venu me voir le 23 juillet en m’expliquant qu’il était impliqué dans l’affaire Benalla et que son avocat lui demandait une certificat médical (…). Je le reçois rapidement dans l’après-midi et je lui ai fait le certificat que vous avez » sans nouvelle consultation, a-t-elle déclaré aux enquêteurs le 20 septembre, selon le procès-verbal rapporté par le JDD.
Dans ce dossier, Georgios D., 29 ans, et sa compagne de 30 ans, Chloé P., ont été auditionnés le 19 septembre par les juges d’instruction. Devant les magistrats, ils ont reconnu des jets de projectiles – une carafe d’eau et un cendrier – vers les CRS, à l’origine de leur interpellation musclée.
LG avec AFP

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