Le GMAC, grand marché de l’art contemporain, a ouvert ses portes ce jeudi 28 octobre sur la place de la Bastille à Paris. Pour quatre jours, plusieurs centaines d’artistes français et étrangers vont venir directement à la rencontre du public pour vendre et expliquer leurs œuvres. C’est depuis 18 ans le pari de son fondateur Joël Garcia, qui a voulu  un art accessible pour tous et tous les portefeuilles. Devant l’éclectisme et la variété des œuvres présentes, l’amateur d’art devra parcourir son chemin pour trouver la pièce ou l’artiste qui va retenir son attention, le tableau dont l’esthétisme viendra habiller son intérieur, l’œuvre à la chaleur paisible.

Parmi les artistes présents, David Kunzli, artiste peintre, propose un ensemble de portraits de visages et de paysages asiatiques. Appartenant à différentes ethnies culturelles ou temple japonais appelant à la contemplation, c’est dans un univers de réflexion que cet artiste souhaite emmener le visiteur. En travaillant essentiellement au fusain sur une toile de lin, un matériau brut ancien, son utilisation traditionnelle du crayon et du support, laisse dans ces toiles un sentiment de mystère et une interrogation sur leur rôle tantôt poétique, tantôt paisible.

A propos du Grand Marché de l’Art Contemporain, il disait : « Aujourd’hui dans cette institution on trouve de tout. L’intérêt de ce marché c’est qu’on puisse travailler directement avec la clientèle. C'est-à-dire qu’il y a une rencontre directe avec l’artiste, ce qui permet un meilleur rapport de proximité»

A propos de son processus de création, il a ajouté : «J’ai beaucoup voyagé et au fur et à mesure de  mes expériences c’est vraiment peindre des peuples différents qui m’a intéressé. J’ai alors construit mon écriture autour du thème de l’Asie, pour son côté intriguant et ce qui peut se cacher derrière ses personnages atypiques. J’ai utilisé alors le fusain et le lin pour montrer le côté essentiel et introverti de ce pays».

Selon lui dans un tableau, il faut maintenir intacte une certaine poésie qui fait qu’une toile garde quelque chose de mystérieux dans le temps. «Il y a des gens qui reviennent me voir au bout de 4-5 ans pour me dire qu’ils sont toujours en train de redécouvrir de nouvelles choses dans un de mes tableaux. C’est cette poésie que je ne veux pas perdre».

Grand Marché d’Art Contemporain, Paris Bastille

http://www.joel-garcia-organisation.fr/ev_172.html

David Kunzli – Artiste peintre

http://dkunzli.free.fr