Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Lien entre l’hormonothérapie de remplacement et le développement des calculs rénaux

Écrit par Jack Phillips, La Grande Époque
18.11.2010
| A-/A+

  • hormone calcul renaux(Photos.com)(攝影: / 大紀元)

Selon une nouvelle étude publiée en octobre dernier dans les Archives of Internal Medicine, l’hormonothérapie de remplacement pour les femmes peut avoir un lien avec le développement de calculs rénaux.

L'étude montre que les femmes postménopausées qui ont suivi l’hormonothérapie à base d’œstrogènes ont environ 20 % plus de risque de développer des calculs rénaux.

Cependant, selon les chercheurs, les femmes ne devraient pas arrêter l’hormonothérapie à cause de ces résultats.

«Cela ne veut pas dire que les femmes doivent arrêter l’hormonothérapie à cause de ces résultats, mais elles doivent connaître les conséquences d’un tel traitement lorsqu’elles décident de prendre ou de ne pas prendre ces hormones», a déclaré à Reuters Santé le responsable de cette recherche, Dr Naim M. Maalouf du Southwestern Medical Center de l’Université du Texas, à Dallas.

Les problèmes liés aux calculs rénaux peuvent provoquer une douleur aiguë et endommager les reins et les voies urinaires.

Dr. Maalouf et ses collègues chercheurs ont étudié les dossiers de 10 700 femmes postménopausées qui ont subi une hystérectomie et à qui l’on a prescrit pour un groupe une hormonothérapie substitutive à base d’œstrogènes et pour l’autre un placebo. L’étude a aussi analysé 16 600 femmes qui n’ont pas subi d’hystérectomie et qui ont eu soit une hormonothérapie substitutive à base d’œstrogènes, soit un placebo. Les scientifiques ont respectivement suivi les deux groupes de femmes pendant six à sept ans.

Les femmes qui ont suivi une hormonothérapie à base d’œstrogènes ont 21% plus de risque de développer des calculs rénaux que celles qui ont suivi un traitement placebo. Selon le rapport, les femmes postménopausées ont 7 % de risque de développer des calculs rénaux quand elles n’ont pas suivi une hormonothérapie à base d’œstrogènes. Lorsqu’elles ont suivi un tel traitement, le risque de développer des calculs rénaux monte de 8,5 % à 10 %.

Les chercheurs relèvent que le 21% représente autant le pourcentage de femmes qui ont pris les œstrogènes au cours des six ou sept dernières années que celles qui ont arrêté entre-temps.

Les femmes qui ont continué à suivre une hormonothérapie avaient 39 % plus de risque de développer des calculs rénaux.

Les calculs rénaux sont une masse dure et cristalline formée au niveau des voies urinaires à partir des minéraux dissous dans l’urine. Selon la National Kidney and Urologic Diseases Information de Clearinghouse, le type le plus commun de calculs est composé d'oxalate de calcium déshydraté ou de phosphate de calcium déshydraté.

Le calcul doit s’évacuer par les voies urinaires et peut causer une douleur aiguë. Depuis les années 1970, les calculs rénaux ont été à la hausse chez les adultes aux États-Unis.

Version originale: Hormone Replacement Therapy Linked to Kidney Stones, Study Says

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.