Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Les stimulations magnétiques dans le traitement de la dépression

Écrit par Maggy Sanner, La Grande Époque
08.11.2010
| A-/A+

  • cerveau(攝影: / 大紀元)

Après l'épilepsie, la schizophrénie, la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson, la stimulation magnétique transcrânienne (SMT) serait de plus en plus utilisée pour traiter la dépression.

Cette technique a émergé ces dernières années comme alternative à la thérapie «électroconvulsive» (électrochocs). Indolore, elle consiste à envoyer des ondes magnétiques sur des zones superficielles spécifiques du cortex cérébral responsable de la dépression. Elle ne cause pas de convulsions et ne nécessite pas d’anesthésie générale.

D’après Dr Andrei Radtchenko, psychiatre, «cette méthode consiste en une modulation de l'activité neuronale. Le principe est d'utiliser une région superficielle du cortex cérébral comme moyen d'action sur des structures cérébrales plus profondes, tel le système limbique».

Les fréquences sont appliquées au cerveau des patients de manière très localisée et sélective. Le but est d'activer certaines zones du cerveau qui ne sont pas assez stimulées ou de freiner l'activité d'autres zones qui seraient trop actives.

Alors qu’aux États-Unis et au Canada, la SMT est déjà reconnue depuis plusieurs années dans le traitement de la dépression, la France en est encore au stade expérimental avec une étude nationale qui est en cours depuis 2007. Portant plus spécifiquement sur des individus dépressifs résistant aux antidépresseurs, les SMT sont alors utilisées comme substitut aux médicaments.

Les stimulations intracrâniennes peuvent aussi être utilisées pour traiter la douleur et les troubles mentaux,  mais fait plus étonnant, il semblerait qu’elles pourraient rendre plus intelligent, car elles auraient un effet sur les zones du cerveau responsables des activités intellectuelles de haut niveau.

Alors que les chercheurs commencent tout juste à explorer le potentiel de la SMT en neurologie, cette nouvelle découverte permettra d’ouvrir de nouveaux horizons dans la connaissance du cerveau.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.