Le plaisir est la première règle d’or de l’alimentation, mais certaines conditions doivent être observées pour que ce plaisir naturel soit équilibré et bénéfique à notre organisme.

Que la santé dépende étroitement de l’alimentation n’est pas une idée nouvelle, mais cette idée devient de plus en plus nécessaire face aux grands bouleversements que connaissent l’agriculture et l’alimentation de nos jours. La présence généralisée des industries chimiques dans toutes les activités humaines génère de grave perturbation pour la santé de l’homme et pour l’équilibre de son environnement.

L’agriculture moderne s’est profondément éloignée de l’agriculture traditionnelle par l’utilisation massive d’engrais et de produits phytosanitaires chimiques qui modifient très sensiblement la composition des produits de la terre et se retrouvent, comme résidus, dans notre alimentation.      

Ce qui a le plus changé dans notre alimentation est la composition moyenne de la ration alimentaire. D’après les statistiques européennes, le Français moyen mangeait moins de 20kg de viande par an alors que de nos jours sa ration a augmenté pour atteindre les 109 kg de viande par an, c’est-à-dire six fois plus qu’il y a un siècle.

Le sucre n’est pas en reste et atteint les 45 kg au lieu de 5kg, les matières grasses quant à elles dépassent 45 % du total calorique au lieu des 20 % du début du siècle. Des aliments comme les céréales et les légumineuses ont quasiment disparu de notre alimentation depuis que l’industrie agro-alimentaire a instauré de nouvelles habitudes, celles des conserves et des surgelés au détriment des produits frais.

A la fin des années 1960, les méthodes alimentaires  étaient considérées comme étant les causes premières de la surmortalité dans les pays occidentaux.

L’alimentation naturelle et les « plus » biologiques

Des analyses officielles ont démontré que la composition des produits de la terre, cultivés à l’aide d’engrais chimiques, est totalement perturbée. La plupart des nutriments, des vitamines,  des minéraux et oligo éléments se retrouvent en quantité nettement moindre dans ces productions que dans les produits bio. Le goût s’en trouve également modifié et reste insipide à cause de la présence d’une grande quantité d’eau qui compose les aliments. La viande et les produits laitiers sont quatre fois plus gras que ceux en provenance d’animaux élevés en plein air et nourris sainement.

Fast-food, plats préparés alimentation riche en sucre, sel, quels en sont les dangers ?

Le fast-food est aujourd'hui un style de vie, celui des gens pressés qui ne veulent pas perdre de temps à cuisiner ou à rester autour d’une table, mais les sandwichs que proposent ces types de restaurant sont beaucoup trop riches en sucre, en sel et en graisse.

Même scénario pour les plats préparés qui, quant à eux contiennent en plus des conservateurs, des colorants chimiques, des exhausteurs de goût tel que le glutamate qui provoquent des allergies, favorisent l’obésité et peuvent provoquer le diabète de type 2.

Sans parler de l’aspect écologique négatif (procédé de fabrication et emballage polluants)

Le danger des sodas et les limonades

Ce sont des boissons à proscrire en raison de leur forte concentration en sucre, en produits de synthèse ou en excitant. La consommation d'au moins un soda par jour équivaut à un risque d’être affecté par le syndrome métabolique, 48 % supérieur à la moyenne. Le syndrome métabolique est caractérisé  par un excès de graisse abdominale, une forte pression sanguine et un taux élevé de glucose dans le sang. 

La consommation de jus de fruits industriels, fait monter le taux de triglycérides sanguins pour les personnes prédisposées. Lorsque ce taux augmente, les risques cardio-vasculaires se multiplient. Les fruits frais ont un faible taux de fructose et apportent de multiples vitamines.  Préférez les jus frais, ceux que l’on fait soi-même avec une centrifugeuse, mais n’oubliez pas de les consommer rapidement car ils s’oxydent très vite. Ils apportent vitamines, oligo éléments, fibres et glucides de qualité.