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Fable de la colère

Écrit par Clearharmony
18.07.2010
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  • arbre, ciel, nuage(攝影: / 大紀元)

Il était une fois où Dieu, voyant les gens se détourner de leurs mauvaises actions, changea d’avis sur la calamité qu’il avait préparée et les préserva de l’inévitable désastre.

Un homme, parmi les citoyens de cette ancienne Terre, n’était pas satisfait de la tournure des évènements. Éprouvant du repentir pour ses mauvaises actions passées, il s’attendait à être puni et s’adressa à Dieu avec colère, lui disant son mécontentement et qu’il préférait mourir, en punition pour ses anciennes transgressions, plutôt que de continuer à vivre. En même temps, cet homme reconnut que Dieu était lent à juger, lent à infliger le châtiment et infiniment patient et tolérant.

Dieu lui dit avec gentillesse : «As-tu le droit d’être en colère?»

L’homme s’éloigna de Dieu, partit dans la campagne s’érigea un abri et attendit.

Dieu était désolé pour l’homme, parce qu’il faisait si chaud. Par compassion, il fit pousser un buisson juste là, pour abriter l’homme et lui donner de l’ombre pour le soulager. L’homme apprécia le buisson, il s’étendit et s’endormit.

À l’aube du jour suivant, Dieu créa un ver pour attaquer le buisson et celui-ci s’étiola. Lorsque le soleil se leva l’homme se réveilla et remarqua que le buisson était mourant. Il reprocha au buisson de s’étioler et de mourir et montra le poing aux cieux. Le soleil s’abattit sur l’homme, le rendant de plus en plus inconfortable. Un vent étouffant se leva, faisant tant souffrir l’homme qu’il demanda à Dieu de mourir immédiatement plutôt que d’endurer la souffrance.

Dieu lui dit gentiment : «Est-ce juste de te mettre en colère contre le buisson? Tu n’as rien fait en ton pouvoir pour le faire pousser, mais le buisson t’a donné le confort. Il a poussé tout seul la nuit et est mort pendant la nuit, sans toi. Penses-tu qu’il soit juste que Dieu s’inquiète d’un seul homme en colère quand tant d’autres hommes lui témoignent vénération, gratitude et louanges, et ne se mettent jamais en colère contre lui?»

La conscience de l’homme s’éveilla soudain, il eut honte, remercia Dieu pour la leçon et fit une promesse à Dieu et à lui-même, celle de devenir une bonne personne et de contrôler ses sentiments.

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