Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Le malade imaginaire

Écrit par Maggy Sanner, La Grande Époque
18.01.2011
| A-/A+
  • (Photos.com)(攝影: Jupiterimages / (c) Jupiterimages)

Ce n’est certes pas la pièce de Molière mais un véritable fléau dans notre société moderne qui touche près d’une personne sur vingt.

L’hypocondrie ou maladie imaginaire existe depuis la nuit des temps, mais ce phénomène est en augmentation depuis ces dernières années. Selon les chercheurs de l’école de médecine de Harvard, les troubles hypocondriaques augmenteraient sensiblement au cours du XXIe siècle.

La peur d’être malade n’est pas simplement une crainte momentanée d’être malade, mais c’est une peur profonde allant jusqu’à la panique, qui perdure pendant des mois et influence la vie quotidienne. Les manifestations ont diverses origines, problème du système digestif, pression  sur la poitrine, maux de tête, etc, accompagnées de réactions excessives, voire déraisonnables qui débouchent sur la peur panique d’être atteint d’une maladie grave.

Les troubles hypocondriaques peuvent apparaître à n’importe quel âge, avec un pic de fréquence vers 40 ans chez l’homme et 50 ans chez la femme. Pour un grand nombre de personnes, cela reflète une période de doute, un stress intense et une grande anxiété. Un suivi comportemental devra alors être instauré afin de les amener à cohabiter avec leurs symptômes «imaginaires» plutôt que de vouloir à tout prix les faire disparaître.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.