Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Le bonheur est contagieux

Écrit par Mo Xiang, La Grande Époque
19.01.2011
| A-/A+
  • Une personne heureuse peut affecter les autres. (Photos.com)(攝影: / 大紀元)

Une étude de l’Université Harvard a démontré que la bonne humeur d’un individu est en fait le résultat de l’interaction collective d’un groupe de personnes, dont cet individu fait partie, et dépend surtout de l’humeur des personnes qui l’entourent. Cette recherche a aussi démontré que la bonne humeur est contagieuse et a un effet positif sur les autres.

De plus, selon les résultats de cette recherche, l’intensité du bonheur est liée au temps et à l’espace. Quand un individu est plus près d’une personne heureuse, il a plus de chance d’être heureux. Lorsqu’un individu habite juste à côté d’une personne heureuse, cet individu a 34 % plus de chance d’être heureux lui aussi.

Les personnes qui sont très sociables et qui vivent au centre d’un réseau social important sont normalement plus heureuses que les personnes qui vivent à l’écart. De plus, il se peut qu’il faille compter au moins un an environ avant d’être heureux.

Les messages positifs comme beaux, honnêtes, aimables et tolérants ainsi qu’un comportement décent, une pensée droite et un haut niveau de moralité peuvent influencer les personnes et les objets autour de nous et les rendre positifs, tout comme le fait le bonheur.

Pour faire un parallèle, dans la Chine antique, les personnes faisaient preuve de plus de sagesse qu’aujourd’hui. Elles avaient compris depuis longtemps le pouvoir de la moralité et de la courtoisie ainsi que l’importance de les perpétuer et de les intégrer à la culture. Elles avaient pris l’habitude d’avoir recours à des dictons comme : «acquérir imperceptiblement» et «savoir être un modèle», qui s’étaient maintenus depuis des milliers d’années.

Dans la Chine ancienne, les personnes se comportaient selon ces critères et ont transmis un riche héritage tel que la moralité et la vertu. Même en temps de guerre, les deux adversaires avaient conscience que l’armée la plus bienveillante était toujours invincible et pouvait gagner une guerre sans devoir ouvrir le feu. En ces temps-là, tout le monde respectait ces règles morales.

Les Chinois connaissent l’histoire de Mencius, la mère «qui a déménagé trois fois». Elle avait réalisé que l’environnement dans lequel son fils vivait était beaucoup plus important et l’influençait plus que la prière ou le fait d’être un modèle pour lui. Elle a donc déménagé trois fois, jusqu’à ce que sa famille vive près du centre académique de la ville de Zou.

Elle a remarqué que l’endroit était fréquenté par beaucoup d’étudiants à l’allure noble, au comportement calme et gracieux. Ils pouvaient influencer imperceptiblement les habitants du lieu, en particulier les enfants qui les imitaient en s’inclinant pour se saluer.

En voyant ces comportements, elle fut satisfaite et décida de s’installer dans ce lieu. Cette histoire illustre combien l’environnement est important pour un enfant.

Dans la société de la Chine antique, la plupart des femmes étaient totalement analphabètes parce que les gens de cette époque pensaient que les femmes analphabètes étaient plus vertueuses. Cette façon de penser n’a cependant pas empêché les femmes de bien éduquer leurs enfants, car les valeurs traditionnelles, la réputation de la famille, les instructions paternelles étaient profondément gravées dans l’esprit de chacun et dans leur comportement de tous les jours.

Ces valeurs étaient transmises oralement, par exemple, dans les histoires et paraboles que leurs ancêtres leur racontaient. Dans l’Antiquité, il était très mal vu qu’une personne manque de discipline familiale. C’est un exemple de l’enseignement des valeurs morales sans avoir recours aux écrits.

Lorsqu’une société garde un bon niveau de moralité, la santé de ses habitants est certainement meilleure.

Version originale : Happiness Spreads Like Ripples

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.