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Selon une étude, les antidépresseurs peuvent provoquer des maladies cardiovasculaires

Écrit par Raiatea Tahana-Reese, La Grande Époque
25.01.2011
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  • boite de pilules(攝影: / 大紀元)

Selon un reportage publié dans le U.K. Daily Telegraph, les scientifiques ont découvert que les anciens antidépresseurs, comme les antidépresseurs tricycliques, ont un lien avec une augmentation de 35 % des maladies cardiovasculaires.

 

Près de 15 000 personnes en Écosse ont participé à une recherche conduite par l’University College London et publiée dans l’European Heart Journal.

La comparaison ciblait des personnes prenant d’anciens antidépresseurs comme le tricyclique, celles prenant de nouveaux antidépresseurs tels les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou (ISRS) et d’autres qui ne prennent pas d’antidépresseurs.

Dr Mark Hamer, chercheur du département d’épidémiologie et de santé publique de l’University College London, a dit que l’étude indique que certaines caractéristiques des antidépresseurs tricycliques peuvent augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.

«Les antidépresseurs tricycliques sont connus pour avoir certains effets secondaires», a précisé Dr Hamer. «Ils peuvent causer une augmentation de pression artérielle, de poids ainsi qu’un risque de diabète, ce sont tous des facteurs qui peuvent causer des maladies cardiovasculaires.»

Selon Dr Hamer, les patients qui prennent des antidépresseurs ne doivent pas cesser soudainement de les prendre, mais doivent consulter leur médecin s’ils sont inquiets.

«Il y a deux points importants qui doivent être précisés. Premièrement, les antidépresseurs tricycliques sont l’ancienne génération d’antidépresseurs et nous avons remarqué que les nouveaux antidépresseurs (ISRS) ne posent pas de risque majeur.»

«Deuxièmement, les personnes qui prennent des antidépresseurs ont aussi plus tendance à fumer, à être en surpoids et à faire peu ou pas d’activité physique. En arrêtant de fumer, en perdant du poids et en devenant plus actives, elles pourraient réduire de deux à trois fois les risques d’avoir des maladies cardiovasculaires, ce qui diminuerait grandement les risques de prendre des antidépresseurs en premier lieu. En plus, l’activité physique et la perte du poids peuvent diminuer les symptômes de dépression et d’anxiété.»

Amy Thompson, infirmière en chef en cardiologie de la fondation du cœur de la Grande Bretagne lance la sonnette d’alarme : «Nous savons comment les résultats de ces recherches peuvent être trompeurs, c’est pourquoi avant que nous puissions tirer des conclusions, nous devons faire plus de recherches pour examiner de plus près les effets secondaires qu’ont ces antidépresseurs sur votre cœur.»

«Les antidépresseurs peuvent soulager beaucoup de personnes, il ne serait donc pas sage d’arrêter d’en prendre en se basant sur les résultats de cette étude seulement.»

Version originale : Depression Drugs Linked to Heart Disease Risk: Study

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