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Certains programmes télévisés ralentissent l’apprentissage des enfants

Écrit par Kelly Ni
12.10.2011
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  • Présentation de Bob l’éponge en l’honneur du dixième anniversaire de ses débuts sur la chaîne de télévision américaine Nickelodeon au musée Madame Tussauds de New York, le 15 juillet 2009. (Larry Busacca/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

À propos de la télévision, Angeline S. Lillard, professeur en psychologie à l’école supérieure d’arts et sciences de l’université de Virginie explique: «Je pense que, en tant que parents, nous devrions réfléchir sur le genre d’information que nous voulons faire voir à nos enfants pour qu’ils comprennent et découvrent le monde».

Presque tous les foyers possèdent une télévision. Une étude publiée dans Pediatrics, un journal de l’académie pédiatrique américaine intitulée «Effets immédiats de différents types de programmes télévisés sur la fonction cognitive des jeunes enfants*» des professeurs Angeline S. Lillard et Jennifer Peterson du département de psychologie de l’université de Virginia a conclu que certains types de programmes télévisés regardés par des enfants diminuent leur capacité à apprendre.

La fonction cognitive est un terme largement utilisé par les psychologues et les scientifiques spécialistes du fonctionnement du cerveau pour décrire les fonctions du cerveau qui contrôlent la compréhension, la résolution de problèmes, le jugement, la mémoire, le raisonnement et la maîtrise de soi.

L’étude a été réalisée sur des enfants âgés de quatre ans, appartenant à des familles, de classe moyenne à classe moyenne aisée, sélectionnées arbitrairement.

Les enfants ont été répartis en trois groupes distincts. Le premier a regardé un dessin animé au rythme rapide avec des personnages irréalistes, comme Bob l’éponge, qui a duré neuf minutes.

Le second groupe a regardé un dessin animé au rythme lent à caractère éducatif et basé sur des expériences réelles de la vie, comme Caillou, qui a aussi duré neuf minutes.

Le troisième groupe a dessiné des images avec des feutres et des crayons de couleurs. Les enfants furent assignés à des tâches variées immédiatement après les neuf minutes de télévision ou de dessin.

Les tâches consistaient à suivre des instructions, compter et attendre le goûter. Les enfants qui avaient regardé le dessin animé au rythme soutenu ont attendu pour leur goûter pendant un temps significativement moins long que ceux qui avaient regardé le programme éducatif ou avaient dessiné antérieurement.

«Je pense que les enfants ont plus de difficulté à contrôler leur comportement et à se concentrer après avoir regardé des dessins animés agités et irréalistes», a dit Madame Lillard dans une interview téléphonique.

D’après elle, une leçon importante à tirer de cette étude est que selon le moment de la journée, certains dessins animés ne sont pas bénéfiques pour les enfants: comme par exemple avant l’école. «Les enfants ont besoin de conserver leurs capacités pour être capables de se réguler et de contrôler leur comportement», a commenté Madame Lillard.

Cette étude conclut que les enfants âgés de quatre ans qui avaient regardé les dessins animés au rythme rapide ont eu dans leurs tâches un résultat médiocre. Ceux qui avaient regardé les dessins animés au rythme lent ou avaient dessiné ont eu une performance satisfaisante.

Dans les dessins animés au rythme soutenu et aux dessins irréels, les personnages et les scènes évoluent rapidement et souvent sans cohérence. Dans une étude réalisée en 1988 intitulée: «Imitation de modèles télévisés par les enfants», de jeunes enfants âgés de 14 à 24 mois furent soumis à une émission télévisée montrant un adulte qui jouait avec un jouet.

Le lendemain, on donna le jouet aux petits et les résultats furent que même les plus petits imitèrent l’adulte vu à la télévision le jour précédent. L’étude de 1988 avait conclu que les plus petits pouvaient utiliser ce qu’ils avaient vu à la télévision et l’incorporer dans le monde réel.

* pediatrics.aappublications.org/content/early/2011/09/08/peds.2010-1919

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