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Peut-on prévenir le cancer du sein ?

Écrit par Maggy Sanner, La Grande Époque
20.11.2011
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  • noeud rose(攝影: / 大紀元)

Au moment de la ménopause, face aux angoisses que peut susciter la prise d’hormones de synthèse, de nombreuses femmes se posent des questions sur les phytoestrogènes.

Le cancer du sein est un cancer hormonodépendant, c’est-à-dire qu’il est sensible aux hormones. Selon l’épidémiologiste Lynn Rosenberg, le risque de développer une forme particulièrement agressive de cancer du sein augmenterait de 65 % chez les femmes exposées aux hormones féminines.

Les femmes précocement réglées, qui ont eu une ménopause tardive, celles qui ont utilisé la pilule contraceptive pendant plus de dix ans et celles qui prennent des hormones féminines (œstroègnes et progestérone), connaissent un risque plus élevé de cancer du sein.

Des recherches très poussées ont été réalisées en 2002 par la « Women Health Study » sur les traitements hormonaux substitutifs au moment de la ménopause. Malheureusement ces recherches ont été interrompues brusquement lorsque ces dernières étaient sur le point de prouver que l’administration d’hormones de synthèse (les mêmes types d’hormones de synthèse qui sont utilisées dans la plupart des pilules contraceptives), constituait un facteur essentiel au déclenchement du cancer du sein, de l’infarctus, des accidents vasculaires cérébraux et des embolies.

Mais depuis le début des années 2000, un autre type d’hormone moins agressif que les premiers est apparu et a suscité un grand intérêt, les phytoestrogènes.

Les phytoestrogènes seraient-ils la solution miracle ?

Les phytoestrogènes sont des substances semblables aux hormones qui se trouvent naturellement dans les plantes. Suivant l’individu, ces hormones vont réguler l’excès d’œstrogène en bloquant en partie leur effet négatif ou au contraire, combleront une partie des besoins en cas de déficience. 

Cependant, certains scientifiques admettent que l’affinité des phytoestrogènes avec les récepteurs des œstrogènes est de 100 à 1.000 fois moins forte que celle des hormones naturelles et des hormones de synthèse.

Pourtant on constate que les femmes asiatiques qui consomment beaucoup de soja, riche en phytoestrogènes appelés isoflavones, sont de quatre à sept fois moins atteintes de cancer du sein que les femmes américaines. Mais on peut aussi penser que c’est leur mode de vie qui peut expliquer la différence.

Une étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition concernant 15.000 femmes aux Pays-Bas admet que les isoflavones n’avaient que peu ou pas d’effet sur le risque de cancer du sein, mais que les lignanes, en revanche, une autre catégorie de phytoestrogènes, avaient, quant à eux, un effet réducteur de 30 %. Mais là encore l’incertitude règne et les conclusions restent floues.

On retrouve du lignane dans la graine de lin qui est d’ailleurs la meilleure source alimentaire. Elles en contiennent environ 86 mg par portion de 30 g. Le lignane est également présent dans les graines de sésame, de citrouille, de tournesol, de pavot, dans les céréales telles que le seigle, l’avoine, l’orge et dans les petits fruits.

Selon l’American Institute for Cancer Research, les phytoestrogènes peuvent être consommés sans effet secondaire et sans craindre de faire une overdose. Vous pouvez manger du soja si vous le désirez, même si vous avez le cancer du sein. Mais ce n’est pas la panacée et pour mettre toutes les chances de son côté, il est alors essentiel de regrouper d’autres moyens de prévention qui reposent sur des preuves scientifiques pour agir contre le cancer du sein.

Quelles sont les solutions pour prévenir le cancer du sein ?

En 2009, un rapport détaillé a été produit par l’American Institute for Cancer Research, ajoutant les résultats de 81 nouvelles études à ceux de 800 études déjà existantes, sur les habitudes de vie des personnes qui développent le cancer du sein.

Aujourd’hui des solutions existent réellement et une hygiène de vie est essentielle pour les femmes qui souhaitent prévenir le cancer du sein :

- gardez la ligne en restant le plus mince possible, les femmes avec un embonpoint sont plus sujettes à développer un cancer du sein

- bougez, marchez, pratiquez une activité sportive régulière

- évitez l’alcool ou limitez sa consommation à un verre par jour

- il a été prouvé que les mamans qui avaient allaité leur bébé jusqu’à six mois avaient plus de chances de limiter le cancer du sein

- mangez sain, privilégiez la consommation de fruits frais, de légumes surtout de crudités. Favorisez les viandes blanches et les poissons gras. Utiliser des huiles de hautes qualités nutritives. Préférez les cuissons à basse température et à la vapeur plutôt que les fritures.

Selon l’American Institute for Cancer Research, ces simples modifications du style de vie de l’individu peuvent déjà suffire à faire baisser le risque de cancer du sein de 40 %.

Il est maintenant admis dans le milieu scientifique qu’un très grand nombre de cancers pourraient être évités chaque année dans les pays industrialisés, par le seul geste de ramener notre taux de vitamine D à un niveau optimal en prenant plus le soleil et en mangeant plus de poissons gras.

La vitamine D, facteur essentiel à ne pas négliger

La vitamine D se trouve dans les poissons gras, mais les rayons de soleil qui viennent caresser votre peau sans protection aucune, sont la principale source d’approvisionnement.

Le rôle de la vitamine D est d’augmenter la capacité d’autodestruction des cellules mutantes et de ralentir la vitesse de reproduction des cellules cancéreuses. Elle aide à la différenciation cellulaire (ce que ne font pas généralement les cellules cancéreuses, qui ne sont pas différenciées).

Elle réduit l’angiogénèse, c’est-à-dire le développement de nouveaux vaisseaux sanguins qui viennent nourrir la tumeur.

Mesdames, attention au fer !

L’excès de fer peut s’accumuler dans l’organisme des femmes ménopausées. Ce dernier a un puissant pouvoir oxydant, augmentant le nombre des radicaux libres et augmentant ainsi le risque de cancer.

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.