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L’aspartame à l’origine d’accouchements prématurés?

Écrit par Frédérique Privat, La Grande Époque
22.11.2011
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  • femme enceinte(攝影: Anna Bryukhanova / 大紀元)

À l’occasion de la journée internationale de la prématurité du jeudi 17 novembre 2011, le Réseau Environnement Santé (RES), a réitéré ses mises en garde concernant l’aspartame et les risques de prématurité du nouveau-né.

En effet, une lettre a été adressée à Xavier Bertrand, ministre de la Santé, demandant la diffusion de messages de mises en garde contre la consommation d’aspartame, succédané du sucre contenu dans plus de 6000 produits alimentaires (boissons, confiseries, chewing-gum…), par les femmes enceintes.

Une étude danoise publiée en décembre 2010 dans l’American Journal of Clinical Nutrition et basée sur l’observation de 60.000 femmes enceintes, révélait un lien entre la consommation de boissons gazeuses contenant des édulcorants et le risque d’accouchement prématuré. La consommation régulière d’un soda « light » par jour augmenterait le risque de 27% ! Or, ce risque n’existe plus quand la mère consomme des boissons sucrées non édulcorées.

Le RES avait donc déjà alerté en février dernier les organismes de surveillance sanitaire tels que l’ANSES (Agence sanitaire de l’alimentation) et l’EFSA (Agence européenne de sécurité sanitaire), mais ceux-ci avaient jugé inutile d’établir des recommandations aux femmes enceintes, ainsi que de réévaluer la dose journalière admissible (DJA) qui est de 40mg d’aspartame par kilogramme de poids corporel. En effet selon eux, la consommation d’édulcorants est généralement associée à des problèmes de diabète ou d’obésité qui fragilisent les femmes enceintes et seraient donc à l’origine de ces accouchements prématurés.

En France, un rapport de la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques) paru en octobre 2011 montre que la prématurité est passée de 5,9 % en 1995 à 7,4 % en 2010, toutes prématurités confondues, soit 15 % en 15 ans.

Les effets de la prématurité sont multiples : retards de développement, autisme, morbidité respiratoire… et suffisamment graves pour alerter les futures mères quant au risque qu’elles prennent en consommant certains types d’aliments.

Depuis la publication danoise, d’autres études¹ sont venues corroborer celle-ci et ont conduit donc le RES à proposer ceci : « Au vu des données scientifiques validées et compte-tenu des risques graves pour la santé du nouveau-né, la femme enceinte devrait donc être incitée à arrêter toute consommation quotidienne de boissons gazeuses light contenant de l’aspartame et également tout aliment ou médicament en contenant. Il faut par ailleurs rappeler que les édulcorants sont des produits nutritionnellement inutiles qui vraisemblablement ont plutôt l'effet inverse que celui qu'ils sont officiellement censés avoir. »

¹ http://reseau-environnement-sante.fr/wp-ontent/uploads/2011/11/Note_cadrage_prematurite.pdf

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