Dans notre société moderne « l’enfant roi » est plus à plaindre qu’à blâmer. Surprotégés ou livrés à eux-mêmes, la réalité est, qu’aujourd’hui, les enfants ont rarement été autant maltraités psychologiquement. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?

Tout commence à la période prénatale. Le stress vécu par la mère aurait un impact direct sur le comportement de l’enfant. Selon une étude récente, il a été démontré que les mères particulièrement anxieuses pendant les derniers mois de la grossesse ont deux fois plus de risque d’avoir un enfant présentant des troubles de l’attention, une hyperactivité et des problèmes comportementaux ou émotionnels. 

Aujourd’hui, les mauvais traitements de la vie moderne maltraitent psychologiquement les enfants, ce à quoi s’ajoute une alimentation déséquilibrée, ces deux éléments ne leur permettent plus de se développer correctement.

D’après une étude américaine, les enfants passent en moyenne huit heures par jour devant les écrans de télévision et d’ordinateur entre les jeux vidéo, le téléphone portable et Internet. C’est dès leur plus jeune âge que les capacités motrices, l’imagination, les relations sociales de l’enfant se développent mais cette perfusion quasi-permanente d’information sur des cerveaux immatures perturbe leur développement naturel et peut entraîner des conséquences irréversibles.

Maintenus éveillés par la télévision, le manque de sommeil s’ajoute à cette perturbation, influe sur la croissance et l’humeur des enfants. 

Ils ont alors du mal à se lever le matin, se préparent dans la précipitation et partent à l’école l’estomac vide qu’ils rempliront à la récréation avec des bonbons, des biscuits et des sodas. La concentration en est affectée. Par ailleurs, la dépression et l’anxiété sont bien souvent les déclencheurs de comportements violents et auto-agressifs. Il est reconnu que les heures de sommeil avant minuit sont plus bénéfiques que celles après minuit. Les enfants ont besoin de sommeil pour grandir car l’hormone de croissance se libère la nuit.

Une alimentation saine, sans produits chimiques et additifs est un facteur essentiel pour le bien-être de vos enfants. D’ailleurs de nombreuses recherches scientifiques ont déjà prouvé que les additifs alimentaires contribuent à aggraver encore la situation, si bien qu’un enfant sur dix souffre d’intolérance alimentaire et de troubles de l’attention.

Une étude réalisée dans les prisons, en Angleterre, a également démontré qu’une meilleure alimentation des prisonniers, avec plus de vitamines et d’huiles de poisson, pouvait réduire les violences de 37  %. 

Une mauvaise alimentation n’a pas pour seule conséquence néfaste l’obésité. Les mauvaises habitudes alimentaires et le manque d’activité physique ont des répercussions catastrophiques sur la santé physique et les capacités intellectuelles des enfants. Mais les solutions existent et nous pouvons contribuer à avoir des enfants plus sains et plus heureux.

D’après des recherches scientifiques, il a été prouvé que les enfants qui partagent leur repas régulièrement avec leurs parents ont de meilleurs résultats scolaires et sont plus sociables. Ils auraient également 42 % de chance de ne pas s’adonner à l’alcool, 50 % de ne pas fumer et 66 % de ne pas consommer du cannabis. Les repas réguliers en famille diminuent l’incidence de l’obésité infantile, évitent la boulimie, protègent les jeunes filles de l’anorexie et des pilules amaigrissantes.

Petites astuces pour redonner de l’énergie aux plus fatigués

Si votre enfant est somnolent et manque d’entrain, pensez à l’huile essentielle (HE) de menthe poivrée ou mentha piperita, une goutte ou deux sur les tempes ou sur la langue suffisent à redonner vigueur et dynamisme. 

Attention l’HE de menthe est contre indiquée pour les enfants âgés de moins de trois ans et la femme enceinte.