On ne peut imaginer des fêtes de fin d’année sans chocolat, suave, fondant, délectable, c’est vraiment le moment de se faire plaisir. Mais peut-on se faire plaisir sans se culpabiliser ?

Quand on parle des bienfaits du chocolat, on pense souvent au magnésium qu’il contient, mais bien qu’il soit une bonne source de magnésium, il l’est quand même moins que les haricots et les flocons d’avoine, à peine plus que le pain complet ou le poisson, mais, sa richesse en vitamines A1, B1, C, D, E, PP et en potassium, sodium, fer et fluor en fait un aliment de valeur. 

La bonne nouvelle est surtout la teneur exceptionnelle du chocolat en flavonoïdes qui en fait un candidat sérieux. Les effets antioxydants, anti-inflammatoires et vasodilatateurs des flavonoïdes du chocolat ont été vérifiés à plusieurs reprises in vitro. Ces fameux flavonoïdes sont déjà célèbres pour leurs propriétés antioxydantes et leurs effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire. En effet, ces petites molécules bienveillantes réduisent le risque d’infarctus ou d’accident cérébral en diminuant l’oxydation du « mauvais » cholestérol (lequel aurait tendance à se déposer à l’intérieur des artères) et en limitant l’apparition de caillots dans le sang.

Le chocolat noir meilleur que le chocolat au lait

La capacité antioxydante du cacao serait quatre à cinq fois plus élevée que celle du thé noir, deux à trois fois plus élevée que celle du thé vert et deux fois plus élevée que celle du vin.

Le chocolat noir quant à lui est deux fois plus riche en antioxydants (750 mg/100 g) que le chocolat au lait. Il est le moins calorique (480 kcal/100g) et contient au moins 50 % de cacao. Le chocolat à croquer contient entre 35 et 50 % de cacao. 

Le chocolat au lait contient 25 % de cacao, du beurre de cacao, du lait, du beurre et du sucre. Il est plus riche (540 kcal/100g). Une étude italienne publiée dans Nature a montré que les antioxydants du chocolat au lait sont très mal absorbés, les protéines du lait « court-circuiteraient » leur action bénéfique sur l’organisme, alors préférez le chocolat noir à forte teneur en cacao mais en petites quantités.

Antidépresseur et anti-stress ?

Rien de tel qu’un petit carré de chocolat pour se remettre d’aplomb ou pour enrayer un petit stress. Les effets conjugués du sucre et du magnésium contenus dans le chocolat peuvent donner de l’énergie, surtout en fin de journée, mais la composition du chocolat laisse aussi apparaître la présence de substances tonifiantes en quantité très faible. Ces substances auraient toutefois le pouvoir de diminuer les effets du stress. Il contient également des dérivés d’acides gras qui entraînent des effets euphorisants.

Légère ombre au tableau

Malgré ses nombreuses vertus, le chocolat serait régulièrement mis en cause dans l’apparition de calculs rénaux en raison de la présence d’acide oxalique. Une étude canadienne a mis en cause le chocolat dans le risque de cancer de l’estomac. Deux études françaises ont montré que les amateurs de chocolat courent un risque de cancer mammaire et colorectal plus élevé, tandis que des chercheurs néerlandais ont relevé une association entre la consommation régulière de chocolat et le risque de colite ulcérative chronique, une maladie inflammatoire de l’intestin.   

Cependant le chocolat reste et restera toujours la petite douceur qu’on apprécie à tout moment et pas seulement pendant les fêtes. Toutefois il serait recommandé de ne pas en manger plus de 50g par jour pour en retirer tous les bienfaits.