Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Les Canadiens aux prises avec la dépression sous-estiment les perceptions de la maladie

Écrit par L'édition Nouvlles
21.02.2011
| A-/A+
  • (Photos.com)(攝影: George Doyle / (c) George Doyle)

Près de trois millions de Canadiens souffriront de dépression au cours de leur vie, les personnes qui en sont atteintes affirment que la stigmatisation sociale dont elles font l'objet peut être pire que la maladie en soi.

«Une enquête Léger Marketing révèle que la plupart des Canadiens qui souffrent de dépression croient que leur maladie n'est pas perçue comme un trouble de santé ou une maladie grave (81 %) dans l'opinion publique; mais, en réalité, moins de 5 % des Canadiens sont de cet avis», a déclaré Phil Upshall, directeur général national de la Société pour les troubles de l'humeur du Canada. «Nous souhaitons que les personnes aux prises avec la dépression sachent que les Canadiens sont plutôt sensibles à cette maladie et que ce fait encourage un plus grand nombre de personnes atteintes à consulter plus rapidement pour prendre en charge leur dépression.»

En fait, la majorité de la population canadienne (72 %) considère la dépression comme une maladie à la fois grave et traitable. On craint toutefois que la stigmatisation dissuade les Canadiens qui en souffrent d'obtenir le traitement et les soins dont ils ont besoin.

L'enquête a révélé qu'au Canada, dans l'ensemble, les personnes atteintes de dépression tardent à demander une aide professionnelle. Bien que 90 % des personnes concernées sentaient que quelque chose n'allait pas avant même de recevoir un diagnostic, près de la moitié ont mis plus de six mois avant de se décider à en parler à un professionnel de la santé. De plus, près de 20 % ont dit avoir hésité à prendre des mesures concrètes parce qu'elles craignaient la réaction de leur famille et de leurs amis.

Les personnes qui reçoivent un diagnostic précis et un traitement approprié peuvent vaincre leur dépression. Au Canada, les antidépresseurs sont le traitement le plus couramment prescrit aux personnes qui demandent de l'aide (92 % des cas); viennent ensuite la psychothérapie (71 %), puis le régime alimentaire, l'exercice et la luminothérapie (45 %).

«La bonne nouvelle, c'est que la satisfaction globale à l'égard des médicaments est très élevée, a affirmé Dr Jeff Habert. Il y a toutefois un élément préoccupant : parmi les personnes qui ont cessé de prendre leur médicament, nombreux sont ceux qui l'ont fait il y a environ six ans, principalement en raison d'effets secondaires ou par crainte d'en subir. Néanmoins, d'importants efforts de sensibilisation ont été déployés, les attitudes ont changé et nous avons réalisé de grands progrès grâce à de nouveaux médicaments mieux tolérés.»

Source : L’édition Nouvelles

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.