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La Corse, les «Alpes françaises» sur une île 2e partie

Écrit par Giannella M. Garrett, Époque Times
23.02.2011
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Palombaggia

  • La beauté de Palombaggia (攝影: / 大紀元)

Nous avons roulé le long d’un chemin très boisé. Le sol et les pierres étaient rouges. C’était comme en Sardaigne mais tout de même différent. Les Sardes disent que leur terre sur la péninsule a été déboisée par les Italiens pour construire les chemins de fer. En Corse, les arbres poussent à l'état sauvage, cela m'a donné une idée de ce qu’était la Sardaigne autrefois.

Nous avons quitté l’autoroute à deux voies, la N198, à environ 15 kilomètres avant Porto-Vecchio, vers un cap où se trouvent les plus belles plages de la région. Conduisant le long des petites routes du littoral, nous avons entrevu le sable blanc et la mer cristalline entre les pins et les palmiers balayés par le vent, tout en respirant les odeurs d’eucalyptus, de lavande et de chèvrefeuille, qui parfumaient l’air.

Quelques mètres après l’entrée de la place de Palombaggia, surnommée la célébrité de toutes les plages locales (imaginez les Maldives), nous avons vu l’enseigne de notre couette et café. Nous avons tourné à gauche dans une allée de terre et avons monté lentement, croisant les doigts afin qu'on ne se trouve pas face à face avec une voiture en sens inverse ou qu'on ne s’enlise.

Le gîte Littariccia est perché comme un nid d’aigle au sommet de la montagne. Il y a trois vieilles maisons de pierre offrant un choix de chambres et de suites de différentes grandeurs et une petite piscine. Nous avons une belle vue du maquis, des plages de  Palombaggia jusqu’aux îles Cerbicales. Les buissons de romarin sauvage et de figues de Barbarie épineuses font partie de la végétation odorante qui pousse à l’abandon partout.

  • Un plat de fruits de mer et de pâtes(攝影: / 大紀元)

Nous avons utilisé cet endroit abordable et accueillant comme base pour notre séjour de quatre nuits. Le petit-déjeuner comprenait le café ou le thé et un panier de pains savoureux, des croissants, des confitures et du miel, le tout servi sur un balcon surplombant la descente verdoyante vers la mer. Tôt, un matin, avec un petit groupe, nous avons fait de l’équitation sur la plage.

La plage

Nous avons passé presque tous les matins sur la plage, allongés sur des chaises longues louées sous un grand parasol, et avons flâné paresseusement tout en entrant et sortant de l’eau. Nous nous sommes promenés de long en large sur la plage de Palombaggia, qui s'étend sur une distance de près de deux kilomètres. Après quelques jours, nous avons fait la connaissance d’autres familles en vacances qui revenaient chaque jour.

Il y avait un couple bien bronzé, d’âge moyen, qui conversait pendant des heures debout dans l’eau jusqu’aux cuisses, et une famille avec un petit garçon de huit ans dont la coupe de cheveux ressemblait drôlement à celle d’un mohawk. Il s’exclamait «oh-la-la» chaque fois qu’une vague le frappait ou que son père l’arrosait avec un pistolet à eau. Il y avait aussi deux couples d’adolescents qui parlaient peu, rivés à leurs iPods et lisant des revues tout en s’exposant avec sérieux au soleil.

Giannella Garrett est une nouvelle auteure d’Époque Times. Elle demeure à New York et voyage fréquemment. Elle écrit des chroniques de voyage depuis deux ans. Vous pouvez la joindre directement à : ggarrett719@aol.com

Version originale : Corsica, the ‘French Alps’ on an Island

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