Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Sevrage tabagique, des solutions apportées

Écrit par Maggy Sanner, La Grande Époque
17.03.2011
| A-/A+

  • homme tabac(攝影: / 大紀元)

Un fumeur sur deux veut arrêter de fumer. Diverses solutions et substituts nicotiniques remboursés par la sécurité sociale sont proposés par les autorités sanitaires. Mais existe-t-il d’autres procédés thérapeutiques ?

« Arrêter de fumer n’est pas une mince affaire » est la phrase type de celui qui a pris la décision d’arrêter de fumer mais qui repousse ce moment douloureux. Ce désir pourtant intense est souvent réfréné par la crainte du manque, la nervosité et surtout la peur de grossir. Les autorités sanitaires proposent toute une panoplie de substituts qui sont censés aider au sevrage tabagique : pastilles, gommes, patch, inhalateur, tout un arsenal pour combattre le mal du siècle.

Mais que cachent ces fameux substituts ?

Les gommes et les pastilles sont en réalité des bonbons à la nicotine. Hautement addictives, elles ne servent qu’à remplacer le geste du fumeur. Mais sait-on qu’il ne faut pas avaler sa salive quand on mâche une gomme ? Respecte-t-on vraiment les posologies ?

Le patch d’apparence inoffensive, est aussi préconisé pour les femmes enceintes. Pourtant, certaines études ont démontré que c’est le fœtus qui  est le plus exposé aux effets de la nicotine. Cette dernière perturbe le fonctionnement des boucles réflexes du grand système de régulation ainsi que celui de la respiration. De plus au contact de ces patchs des intolérances, comme des rougeurs et  des démangeaisons peuvent souvent être dus à la réaction au nickel contenu dans la plupart de ces produits. Ce métal a d’ailleurs été classé comme cancérigène pour les humains par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).

Le Champix un médicament de sevrage tabagique du groupe pharmaceutique Pfizer, fait l’objet de controverse et est accusé d’entraîner des états suicidaires, voire des passages à l’acte. En France, la revue médicale Prescrire constatait dès le début 2008 que les notifications d’effets indésirables s’accumulaient sur ce médicament. Quant au Zyban, un antidépresseur reconvertit en aide médicamenteuse au sevrage tabagique, plusieurs décès ont été rapportés en plus des nombreux effets secondaires reconnus mettant en cause ce médicament.

Des méthodes naturelles à la clé.

L’arrêt du tabac modifie l’équilibre physiologique et psychologique d’une personne. Le traitement homéopathique aide l’individu à s’adapter à une situation nouvelle et est un moyen qui permet de rééquilibrer le dysfonctionnement de l’organisme. Associée à d’autres méthodes telles que l’acupuncture, l’auriculothérapie, l’hypnose, la phytothérapie, il peut efficacement aider au sevrage tabagique.

La cigarette électronique, pourrait-elle être une alternative au sevrage tabagique ?

La cigarette électronique est un substitut nicotinique qui joue sur le principal facteur de dépendance à la cigarette « la nicotine ». Elle est composée d’une cartouche remplaçable contenant un liquide aromatique de substitution au tabac, de la nicotine (optionnel) et du glycérol.

 

Lorsque l’on aspire, le microprocesseur active un atomiseur qui mélange le liquide avec l’air inspiré. Ce mélange est propulsé sous forme de vapeur et est inhalé par l’utilisateur. L’évaporation du glycérol donne l’impression d’une véritable fumée produite par une cigarette. L’appareil ne simule pas uniquement l’acte de fumer mais délivre le mélange vaporisé à la température de 50-60°C, comparable à celle d’une cigarette.

D’après le Dr. Ala Alwan, sous-directeur général chargé du Groupe Maladies non transmissibles et Santé mentale à l’OMS, « la cigarette électronique n’a pas fait ses preuves en tant que thérapie de remplacement de la nicotine » mais il n’écarte pas pour autant la possibilité qu’elle puisse être utile comme moyen de sevrage.

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.