Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Cracovie, «ville d’art, ville vivante» 2e partie

Écrit par Susan Hallett
28.03.2011
| A-/A+

  • La basilique Sainte-Marie (Mariacki)(攝影: / 大紀元)

Connaître davantage la Pologne historique

Non loin de Cracovie se trouve l’un des sites de l’UNESCO vieux de 700 ans, la mine de sel royale de Wieleczka, une des attractions les plus populaires de la Pologne. Nous avons marché plus d’un kilomètre sous terre sur une voie d’une longueur totale de près de 300 kilomètres, et avons vu de magnifiques lacs souterrains, des chambres creusées uniques et des chapelles de sel ornées de magnifiques sculptures et de bas-relief en sel. L’envoûtante chapelle de Sainte-Kinga, située à 101 mètres sous le niveau du sol, est assez grande pour accueillir des mariages, des évènements sportifs et des bals du Nouvel An.

Composé de 12 personnes, notre groupe a visité un village en montagne et un spa et a fait du rafting. Nous avons aussi visité plusieurs autres sites de l’UNESCO, dont Torun, une petite ville historique de commerce, qui, selon la description de l’UNESCO, «doit son origine à l’Ordre Teutonique qui a construit le château au milieu du XIIIe siècle comme base pour la conquête et l’évangélisation de la Prusse».

La brève description explique aussi que Torun a vite développé un rôle commercial au sein de la Ligue hanséatique. «Dans la vieille et nouvelle ville, le nombre imposant d’édifices publics et privés des XIVe et XVe siècles (parmi lesquels la maison de Copernic) est une preuve frappante de l’importance de Torun.»

Nous avons passé une nuit à l’imposant château de l’Ordre Teutonique à Malbork, que l’UNESCO appelle «l’exemple suprême du château médiéval en briques». Après avoir dîné dans les entrailles de cette forteresse autrefois puissante, une visite privée a été organisée.

La Pologne sous la menace

Dans un chapitre intitulé Terreur du roman Pologne, James A. Michener décrit comment, vers la fin du XVIIIe siècle, la Russie autocratique, la Prusse et l’Autriche ne pouvaient pas tolérer une Pologne libérale à leurs frontières et se sont donc unies pour la rayer de la carte politiquement.

Au milieu du XXe siècle, l’Allemagne nazie et la Russie communiste ont observé avec méfiance les progrès surprenants d’une Pologne libre et ont manœuvré pour faire un nouveau démembrement. La partition est venue à sa réalisation quand Hitler et Staline ont signé un pacte de non-agression. Le 1er septembre 1939, Hitler a attaqué la Pologne. Staline l’a envahie à l’est, puis s’est lui-même taillé une part.

Au moment où nous avons traversé la porte avec son tristement célèbre «signe de bienvenue» ARBEIT MACHT FREI (Le travail rend libre), nous savions que l’UNESCO avait raison de préserver les murs fortifiés, les fils de fer barbelés, les miradors, les baraquements, les potences, les chambres à gaz et les fours crématoires pour témoigner de la cruauté de l’homme envers l’homme.

Musique mémorable

  • Rynek, la place principale(攝影: / 大紀元)

La veille de notre retour au Canada, notre groupe a assisté à un concert de musique contemporaine à l’Académie de musique Fryderyka Chopin à Varsovie. Comme la musique joue un rôle important en Pologne, c’était une fin appropriée à ce voyage de deux semaines.

Outre les anciens cantiques d’église et la musique klezmer, il y avait des polkas et des mazurkas ainsi que des opéras de compositeurs tels que Stanislaw Moniuszko, le «père» d’un style national de musique polonaise, des chants de Paderewski, probablement le plus célèbre pianiste qui n’ait jamais vécu; et Krzysztof Penderecki, connu pour sa Passion selon Saint-Luc.

Comme un des personnages de Michener a déclaré dans Pologne : «Je révère Chopin et tous les Polonais devraient le faire aussi, car il a enregistré nos battements de cœur.» (traduction libre)

Si jamais je retourne à Varsovie, je me propose sérieusement d’assister à un concert des œuvres de Chopin.

Susan Hallett est une écrivaine primée et une rédactrice en chef qui a écrit pour The Beaver, The Globe & Mail et Doctor’s Review parmi de nombreuses autres publications. Courriel : hallett_susan@hotmail.com

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.