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La Bohème - Vivre dans les règles de l’art

Écrit par Mélanie Thibeault, La Grande Époque
31.05.2011
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  • Marianne Fiset, dans le rôle de Mimi, et Antoine Beu0001langer, incarnant Rodolfo(攝影: / 大紀元)

Opéra à succès repris par des voix d’or jusqu’au 4 juin, La Bohème est l’occasion rêvée, pour les plus réticents, de s’initier à cet art de l’extrême.

   

L’opéra de Puccini se situe dans le Paris du XIXe siècle et met en scène le destin d’artistes sans le sou, épris de passion humaine. Mimi, (Marianne Fiset, soprano) et Rodolfo (Antoine Bélanger, ténor), Musetta (Lara Ciekiewicz, soprano) et Marcello (Étienne Dupuis, baryton) sont les dignes représentants de l’amour dévorant, dont le principal opposant est la misère de l’époque pour les artistes.

Le tout nouveau décor d’Olivier Landreville, efficace et inspirant, présente les toits de Paris où vivent, non loin, des artistes mobilisés par le froid, la faim et la passion. Le chant répond à l’émotion des personnages. Ils sont tout entiers dans l’amour et choisissent de vivre celui-ci au détriment d’une vie plus luxueuse.  

Dans cette comédie tragique, les chants d’ensemble ont la belle part. Les voix de Marianne Fiset, Antoine Bélanger, Étienne Dupuis et Lara Ciekiewicz se complètent merveilleusement. La complicité des chanteurs est crédible et leur vie de bohème leur colle à la peau.   

 

Pour ceux qui ne sont pas encore convaincus par le charme de l’opéra, la solution ultime est d’assister au pré-opéra qu’anime Pierre Vachon. Il n’y aura plus de mystère, que des découvertes fabuleuses pour mieux apprécier la soirée.

Les indications à retenir du pré-opéra de La Bohème : le secret du succès de cette symphonie en quatre mouvements, c’est-à-dire les mélodies à courbes, dont les sons sont agencés selon une montée et une descente, et les mélodies conjointes, où les notes sont séparées par des intervalles réduits et appellent ainsi à mémoriser les airs.

La vivacité et la poésie des personnages séduisent grâce aussi à l’ensemble de la production, dont l’Orchestre Métropolitain et le chœur de l’Opéra de Montréal qui ont su faire perdurer le mythe avec sobriété et grandeur d’âme.

   

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