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Quand manger préserve de la maladie

Écrit par Catherine Keller, La Grande Époque
09.05.2011
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  • salade(攝影: / 大紀元)

Dans les médecines chinoise et ayurvédique, l’alimentation tient une place prépondérante dans l’équilibre,participant à un bon état de santé. L’alimentation joue un rôle important dans les maladies de nos sociétés modernes, comme l’obésité, le cancer, le diabète, les maladies rhumatismales, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et  les maladies cardio-vasculaires. Quand nous nous alimentons, nous nourrissons nos cellules, leur apportant les éléments qui vont leur permettre de se construire, de se protéger ainsi que l’énergie nécessaire à leur bon fonctionnement. Mais tout ce que nous mangeons n’est pas utilisé et doit être éliminé.

Avec un excès de nourriture, notre corps n’arrive plus à se nettoyer et nous emmagasinons des graisses mais aussi des toxines. Notre alimentation actuelle contient une multitude de produits chimiques comme des pesticides, des engrais, des additifs alimentaires et autres poisons qui migrent à travers les emballages. De plus, l’agriculture extensive appauvrit les sols et par là même les produits dont nous nous nourrissons, qui contiennent moins de vitamines que ceux produits dans des conditions naturelles. Voici quelques conseils pour que notre alimentation devienne une sorte d’assurance santé, même si d’autres éléments interviennent, comme les facteurs extérieurs, tels que la  pollution, ou intérieurs, liés au stress et à la génétique.

Choisissez de préférence des aliments non raffinés qui n’ont subi aucune modification. Certains aliments absorbent d’une façon plus importante que d’autres les produits chimiques. C’est le cas des céréales et des légumes racines entre autres. Consommez de préférence des céréales complètes bio car les pesticides se concentrent dans la balle et le son. Il en va de même pour les carottes, les oignons et l’ail. Financièrement, cela n’occasionne pas de grands frais. À l’occasion d’un repas à l’extérieur, il est parfois difficile d’échapper aux fastfoods et aux plats pré-cuisinés. On entend souvent dire que la viande n’est pas bonne pour la santé, pourtant selon certaines recommandations, elle est de loin moins néfaste que les huiles hydrogénées, l’excès de sel et de sucres (souvent dénaturés) et tous les additifs qui se retrouvent dans ces plats. Sans faire une fixation, il faut en être conscient et préférer une salade ou un sandwich maison pour le repas du midi.

 

Vous pouvez préparer les légumes pour deux jours, cuire des oeufs qui sont une très bonne source de protéines et manger des fruits comme encas. À ce sujet, de nouvelles études révèlent que le mauvais cholestérol que l’on retrouve dans les oeufs par exemple, est utile au corps, contrairement aux huiles transformées qui se cachent dans la très grande majorité des préparations. Pour créer l’équilibre entre bon et mauvais cholestérol, évitez les fritures et préférez des huiles vierges de qualité, des poissons gras qui sont une bonne source d’oméga-3 à condition de ne pas les griller. Mais comme les océans contiennent des métaux lourds et que la surpêche met en péril leur survie, il faut éviter d’en manger trop et consommer des poissons d’eau douce.

Il est aussi plus judicieux de préférer les légumes, les plus frais possible, en provenance de la région et surtout de saison. Ils seront à consommer crus ou cuits al dente afin d’en préserver un maximum de vitamines. Il est aussi recommandé de préférer les fromages aux produits laitiers frais car ils contiennent beaucoup moins de lactose, peu digeste. Évitez les produits light. Le beurre, par exemple est plus sain que la margarine, fabriquée à base d’huiles hydrogénées. Il est un des rares aliments à contenir de la vitamine A, donc c’est la quantité qu’il faut limiter et non la qualité. Il ne faut pas non plus hésiter à prendre des compléments alimentaires qui vont compenser la pauvreté de l’alimentation. Il faut aussi protéger les intestins qui ont une fonction primordiale dans le tri des nutriments et l’élimination des déchets en consommant des probiotiques qui vont  renforcer la flore intestinale souvent affaiblie par les médicaments et une mauvaises alimentation. Il est souvent conseillé de faire une «cure de désintoxication» à chaque saison. Cela peut être fait avec des plantes, de l’argile, du charbon : tout comme pour l’alimentation, il est demandé

de varier.

Si l’on manque de vitamines ou d’oligoéléments, notre corps va réclamer de la nourriture pour trouver ce qui lui manque. Cela peut entraîner des pulsions alimentaires, voire l’obésité. Prendre régulièrement des vitamines est une bonne chose. Mais un excès de certaines vitamines ou minéraux entraîne des pathologies, notamment un engorgement du foie. Une analyse de cheveu permet de savoir quels sont les manques et les excès. C’est une analyse assez coûteuse que remboursent certaines assurances. Mais c’est un excellent moyen pour quantifier nos besoins, on peut en faire une fois par an.

Pour finir, ne pas oublier de boire de l’eau, au moins un litre et demi par jour. L’eau nettoie naturellement l’organisme. Vous pouvez éventuellement prendre des tisanes ou du thé sans rien y ajouter sinon, ils sont moins efficaces : tout aliment ou produit ajouté entraînerait un phénomène de digestion ayant un effet antagoniste à l’action drainante des boissons chaudes.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.