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Planète Q et R: «Y a-t-il des signes inquiétants d'extrémisme autour de vous?»

Écrit par La Grande Époque
26.08.2011
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Différentes teintes d'extrémisme sont maintenant perceptibles dans l'entourage de plusieurs personnes. C’est ce qu’ont appris des journalistes d’Époque Times du Pakistan à la Nouvelle-Zélande lorsqu’ils ont demandé aux habitants : «Y a-t-il des signes inquiétants d'extrémisme autour de vous?»

 

  Karachi, Pakistan

  • Maryam Awam, 25 ans, étudiante (Epoch TImes)

Oui, il y a des signes très apparents et des incidents qui démontrent un extrémisme intense et un manque de tolérance dans notre société. Selon moi, c'est en raison d'un ordre public déficient ces dernières décennies et à cause du rôle des médias qui provoquent des réactions émotives chez les gens. L'ordre public déficient a été souligné par des incidents où des coupables, et même de simples suspects, ont été brutalement lynchés par des foules. Le rôle des médias dans la montée de l'extrémisme ne peut être ignoré.

 

 

 

Sofia, Bulgarie

  • Boris Bogdanov, 37 ans, gestionnaire de projet (Epoch TImes)

Heureusement, je ne vois pas des équipes de secours accourir ici et là, mais je vois des politiciens qui profitent des différences culturelles et religieuses entre les gens pour accumuler du pouvoir. L'extrémisme se retrouve des deux côtés de l'équation : d'un côté, la majorité cherche à demeurer homogène et à assimiler la minorité; de l'autre côté, la minorité cherche à s'identifier. Nous devons donc trouver l'équilibre et, pour ça, il faut de la compréhension. Les gens ont essentiellement les mêmes désirs partout dans le monde : manger, avoir une famille et être heureux... Dans l'histoire, ceux qui survivent sont ceux qui s'adaptent et demeurent actifs.

 

 

 

 

 

Girona, Espagne

  • Manel Sorribas, 66 ans, journaliste retraité (Epoch TImes)

Dans la ville où j'habite, il n'y a pas de problème, mais dans les villes plus grandes, oui, il y a des problèmes d'extrémisme avec les citoyens immigrants, causés principalement par l'ignorance des autres cultures et des différences religieuses et culturelles. Plusieurs immigrants ne veulent pas s'adapter à la société dans laquelle ils vivent, alors c'est un problème d'attitude.

 

 

 

 

 

Brooklyn, États-Unis

  • Tony Ciffo, 65 ans, policier retraité (Epoch TImes)

Je suis certain qu'il y en a, mais je ne les vois pas. Il y a des terroristes d'origine intérieure, c'est un fait, mais jusqu'à ce point aujourd'hui, je n'ai rien remarqué de suspicieux!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Wellington, Nouvelle-Zélande

  • John Claire, 45 ans, comptable (Epoch TImes)

Je le vois sur Internet plus que nulle part ailleurs. Je crois que c'est parce que les gens peuvent demeurer assez anonymes derrière leur clavier. On voit beaucoup plus de babillards avec des messages racistes et homophobes qu'on pourrait le voir dans la presse. Il y a en Nouvelle-Zélande des babillards électroniques où des points de vue assez extrémistes sont exprimés, mais je n'y participe pas, je ne fais que les lire.

 

 

 

 

 

 

 

Aneby, Suède

  • Emma Svensson, 32 ans, administratrice (Epoch TImes)

Chaque jour dans les médias on peut voir des signes d'extrémisme. Récemment, la Norvège a reçu beaucoup d'attention, un pays qui, comme la Suède, n'est pas associé au terrorisme. Il y a des groupes extrêmes à droite et à gauche dans la chrétienté, dans l'islam, dans les groupes environnementalistes et ailleurs.

 

   

 

 

 

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