Les recherches généalogiques permettent de remonter plusieurs siècles et de découvrir des liens familiaux intéressants et précieux. Les reporters de La Grande Epoque présents du Brésil jusqu’à la Colombie ont enquêté auprès des habitants en leur posant cette question: «Jusqu'où pouvez-vous remonter dans l’histoire de votre famille?»

São Paulo, Brésil

Il y a quelques années, il y a eu une réunion avec toute ma famille dans un hôtel de l'état d'Espirito Santo. A cette occasion, j’ai eu l’opportunité de rencontrer un grand nombre de personnes de mon arbre généalogique. Grâce à cette réunion un livre racontant l’histoire de notre famille a été publié. J’ai aussi commencé à rechercher des informations sur la famille de ma mère. J’ai découvert que j’ai une arrière grand-mère qui était une vraie Indienne. Elle vivait dans la jungle et a été capturée par des hommes blancs pour être «apprivoisée» par la force. J'ai aussi une autre arrière grand-mère et une grand-mère membres de la tribu Aquidauana  vivant dans l'État du Mato Grosso.

Sofia, Bulgarie

Pancho Tanev, 30 ans, Gestionnaire de comptes bancaires

L’idée de retracer mon arbre généalogique me vint à l’âge de 18ans. Je me demandais jusqu'à où je pouvais remonter et si il y avait des choses intéressantes à découvrir. J’ai commencé à chercher des informations sur les racines familiales de ma mère dans mon village natal Oborishte. Je suis la sixième génération. Je suis remonté jusqu’à la période de 1850-1860 avec l’un de mes plus vieux prédécesseurs qui arrangea à l’époque une rébellion et qui mourut pour la liberté de la Bulgarie. J’ai aussi découvert qu’environ 1000 personnes ont des liens familiaux avec moi. J’aimerais pouvoir revenir 170 ans en arrière et vivre ces histoires intéressantes, étranges, bizarres, histoires que je pourrais raconter à ma famille - la génération suivante.

Santiago, Chili

Denise Cassorla Albagli, 54 ans, Vendeuse en services d’impression

Je suis de la première génération présente au Chili. Mon père est né à Monasterli, en Yougoslavie, et ma mère à Smyrne, en Turquie. Nous sommes juifs séfarades. En raison de changements territoriaux à l'époque des persécutions contre les juifs, les soeurs de mon père étaient toutes de nationalités différentes. Pour échapper aux persécutions, mes grands-parents ont pris un bateau d’origine italienne et une de mes tantes est née pendant le voyage, devenant alors italienne ; une autre était grecque et la plus jeune chilienne. Mon grand-père maternel, qui est né en 1885 en Turquie, a immigré en Amérique du Sud, d’abord dans la ville de Temuco, puis il a déménagé à Santiago, au Chili.

Karachi, Pakistan

Bulqees Mushtaq, 52 ans, Femme au foyer

Je connais surtout l’histoire de mes parents et de leur famille, mais peu de choses sur mes grands-parents. Mes parents sont originaires du même village au Pakistan, Zair Kokar. Je crois que mon histoire familiale est étroitement liée à celle du village, au moins depuis mes arrières grands-parents si ce n’est avant. Mon père et mon grand-père gagnaient leur vie comme entrepreneurs dans ce village. Même encore aujourd’hui, notre famille y a des liens étroits, même si nous vivons dans la ville de Karachi. Il est très commun d’avoir des liens avec son village d’origine au Pakistan.

Vetlanda, Suède

Mats Tellgren, 56 ans, Architecte

Nous avons une généalogiste dans notre famille. Elle est remontée plutôt loin dans la lignée familiale. L'année dernière, elle est même remontée jusqu’en 1708.

Remarque: Mats est habillé en uniforme de soldat des années 1600, il participait au défilé du régiment d'Infanterie suédois Smalands Karoliner.

Budapest, Roumanie

Octavian Bjoza, 73 ans, Ingénieur

Je suis parvenu à retracer l’histoire de ma famille jusqu’aux années 1850. Mon nom de famille n’est pas roumain, mon nom est d’origine yougoslave. Quand j’étais petit, j’ai découvert des documents dans le grenier de ma grand-mère qui mentionnaient certains ancêtres venus de Pologne. Mais les communistes sont arrivés, m’ont arrêté et m’ont dépouillé de ces papiers.

Remarque : Octavian Bjoza était un détenu politique de 1958 à 1962, il est aussi reconnu en Roumanie comme une figure anti-communiste.

Staten Island, New York, USA

Ron Davison, 65 ans, Directeur d’opérations.

Je porte beaucoup d’intérêt à la généalogie. J’ai retracé mes origines jusqu'au milieu du 16eme siècle. J’étais assez content de savoir que j’ai réussi à remonter aussi loin dans mes origines, ça a été possible car ma famille est d’origine Française Canadienne. Il y a beaucoup de documents sur ce groupe ethnique. Je pense que c’est lorsque l’on a été expulsé du Canada par les britanniques que les gens ont commencé à rédiger ces documents. J’ai rencontré beaucoup de problèmes dans mes recherches. Par exemple, pour pouvoir avancer dans mes recherches du coté de mes racines Hongroises j’ai dû apprendre la langue. J’ai différentes origines : Hongroise, Ecossaise ou Irlandaise je ne suis pas sûr.

Carthagène des Indes, Colombie

Maria Alejandra Sotomayor Llamas, 19 ans, Etudiante à l’Université

Grâce à mes parents je sais qu’il y a bien des années le nom Llamas appartenait à un prêtre espagnol venu en Colombie pour évangéliser la ville de Villanueva. C‘est un beau village au nord de Bolivar habité par des gens sympathiques et travailleurs. Le prêtre tomba amoureux d’une brunette et ils eurent un fils : il naquit avec les yeux bleus et une peau blanche attirant à l’époque l’attention des habitants. Mon grand-père vint étudier dans la ville de Carthagène des Indes où il rencontra ma grand-mère. Ils se marièrent peu de temps après.

Lima, Pérou

Yianina Sánchez, 27 ans, Etudiante

Je ne peux remonter mon arbre généalogique que jusqu'à mes grands-parents. Ils sont nés dans les montagnes du Pérou. Ils ont sûrement des origines espagnoles car lorsque les Espagnols débarquèrent, la plupart  s’installèrent dans les montagnes. Cette ville s’appelle Cajamarca, c’est ici que vit toute ma famille.

Castellar de la Frontera, Espagne

Engracia Cuadro Ballesta, 50 ans, Agent commercial

Je me souviens de mes grands-parents. Du côté de mon père, mon grand-père m’a beaucoup marqué. Nous avons eu une relation très proche mon père, lui et moi, sûrement parce que mon père a suivi ses traces en devenant boulanger. Mon grand-père du côté de ma mère, je ne l’ai pas connu. Il est mort durant la guerre, ma grand-mère a dû élever ma mère seule.

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Version originale: http://www.theepochtimes.com/n2/world/global-qa-how-far-back-can-you-trace-your-family-history-59603.html