Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Parc éoliens d’une société chinoise bloqués par Obama pour cause de sécurité nationale

Écrit par Alex Johnston, Epoch Times
02.10.2012
| A-/A+
  • Éoliennes géantes en Californie en mai 2008. La Maison Blanche a récemment bloqué les tentatives d’une société chinoise pour acquérir quatre parcs éoliens dans le nord de l’Oregon, invoquant la sécurité nationale. (David McNew/Getty Images)

Vendredi la Maison Blanche, invoquant des  raisons de sécurité, a annoncé que les efforts de la Ralls Corporation, une société chinoise, pour acquérir quatre parcs éoliens dans le nord de l’Oregon seraient bloqués.

L’administration du président Barack Obama a expliqué que la Ralls Corporation, une société privée, ayant déjà acquis, quelques mois auparavant, des parcs éoliens à proximité d’un établissement de la marine nationale, avait de ce fait posé un problème de sécurité. C’est la première fois depuis plus de vingt ans que la Maison Blanche intervient dans une telle transaction avec l’étranger.

Dans un communiqué M. Obama a déclaré: «Il ya des preuves tangibles qui me portent à croire que la Ralls Corporation... pourrait prendre des mesures qui menacent de porter atteinte à la sécurité nationale des États-Unis.» Il a ajouté que ses fermes éoliennes étaient situées à proximité d’un espace aérien militaire soumis à restrictions.

La Maison Blanche a annoncé que la Ralls Corporation, détenue par la société Sany Group, basée en Chine, devait vendre ses actifs dans les 90 jours à venir, avec la propriété intellectuelle et les contrats associés. Enfin, la société doit aussi retirer ses structures- notamment ses fondations en béton- et ses équipements de ses sites, dans les 14 jours.

Selon le Financial Times, la Maison Blanche a déclaré que ces parcs éoliens se situaient de 5 à 8 km de la base navale d’entrainement de l’Oregon, où ont  notamment lieu les formations pour le combat aérien, les essais électroniques, les essais de bombardements, les tests de drones.

Obama et son adversaire républicain à la présidentielle, Mitt Romney, se sont attaqués mutuellement ces dernières semaines, durant la campagne, sur la manière dont il fallait traiter la Chine communiste.

Farhad Jalinous, un partenaire du cabinet d’avocats Kaye Scholer LLP et qui travaille sur des cas similaires, a déclaré au Wall Street Journal: «Juste avant les élections pourquoi n’a t’il pas suivi les recommandations du comité et permis la continuation d’un accord avec la Chine? Parce que ça n’aurait pas eu de sens.»

Cette décision intervient moins de deux semaines après qu’Obama ait déposé une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les subventions chinoises qualifiées par lui d’illégales dans le monde de la production automobile. La plainte repose sur le fait que la Chine aurait investi au moins 1 milliard de dollars ces dernières années en subventions pour les exportateurs de voitures et de pièces de rechange prenant de ce fait un avantage déloyal sur leurs concurrents américains.

La dernière fois qu’un  président a bloqué un tel accord pour cause de sécurité nationale était en 1990 lorsque le président George W Bush a bloqué l’achat d’une entreprise de fabrication américaine par un  constructeur de technologies aéronautiques chinois.

Version anglais: Obama Blocks Chinese Wind Farm Over National Security

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.