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Une Civilisation moderne, des gens modernes et des maladies modernes (4e partie)

Écrit par Zhang Dong
17.10.2012
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  • Les traditions anciennes, permettent aux gens aujourd'hui de jouir à nouveau d'une bonne santé. (Jeff Nenarella/The Epoch Times)

Les humeurs anormales causent des dommages aux organes internes

Selon un vieux proverbe chinois: «fureur et rage violentes nuisent au yin, la joie soudaine et excessive est dommageable au yang».

Les pratiques médicales traditionnelles tant chinoises que modernes mettent l'accent sur la prévention des mauvaises habitudes. Par exemple, ceux qui souffrent d'affections coronariennes devraient éviter l'exaltation et ceux qui ont des problèmes de foie devraient éviter la colère.

Du point de vue de la médecine traditionnelle chinoise, le cœur est sensible à la joie, le foie à la colère, les poumons à la tristesse et à l'angoisse, la rate aux pensées et les reins à la peur.

Ces cinq «symptômes» sont les réactions respectives des cinq organes aux diverses émotions que nous vivons. Lorsque les réactions émotives sont fortes, cela peut être dangereux pour l’énergie vitale et la circulation sanguine et cela aura des conséquences graves pour le corps.

La médecine moderne a aussi découvert que les changements incessants de la disposition d'une personne provoquent des changements du système endocrinien, pouvant entraîner de graves effets indésirables. 

Beaucoup de gens aujourd'hui, contrairement à nos ancêtres, ont un esprit de compétition extrême, sont jaloux, tendus et déprimés. Certains sont très ambitieux, ont peu de maîtrise de soi et sont vindicatifs.

Si nous avons plein de ressentiments, nous chercherons continuellement à prendre le dessus dans toutes les situations, quitte à nuire à ceux qui nous entourent et à long terme, à nuire à la société.

En outre, nos contemporains sont des inquiets chroniques dès qu'il s'agit de perte ou de gain, affectant négativement leur psychisme. Ces sentiments malsains provoquent des troubles du système endocrinien et entraîneront, sans exception, des maladies.

En revanche, les anciens chinois étaient très à cheval sur les règles de conduite et de morale : ils attachaient énormément d’importance à la maîtrise de soi. Leur comportement était régi par ce qu'ils croyaient être la volonté du ciel. Ils vivaient en harmonie avec eux-mêmes. Leurs aspirations étaient élevées, ils ne demandaient pas l'impossible et ne s’inquiétaient pas des injustices. Aussi n'avaient-ils aucun ressentiment.

Dans la société antique, la compétition et l'auto-promotion n'existaient pas. L'environnement était moins stressant. Les anciens ne montraient pas d'inquiétude, de nervosité ou d'anxiété. Ils n’éprouvaient pas d'indignation. Ainsi, nous pouvons affirmer que les anciens n'étaient lésés ni par leurs pensées, ni par leurs agissements.

Aujourd'hui cependant, les faits et gestes des gens portent préjudice à l'autre, engendrant d'innombrables actes générateurs de karma. Dans le bouddhisme, toutes les actions humaines entraînent un bon ou un mauvais karma. Les avantages et les malheurs de la vie comme la richesse ou la maladie, proviennent du bon ou du mauvais karma accumulé.

En réalité, l'œil nu ne peut pas voir tout l'univers. Les autres dimensions que les êtres humains ne peuvent pas voir sont nombreuses. Les canaux d'énergie principaux et secondaires, ainsi que les points d'acupuncture de la médecine traditionnelle chinoise, n'existent pas dans le corps de cette dimension. Donc, les outils modernes ne peuvent pas les trouver. Et pourtant, ils existent vraiment.

Le bon et le mauvais karma sont également deux substances qui font partie du corps et qui existent dans une autre dimension. Quand on fait une bonne action, on obtiendra du bon karma. Quand on fait une mauvaise action, on obtiendra du mauvais karma. L’esprit primordial d’une personne et son karma se suivent toujours.

La science moderne ne peut pas détecter les autres dimensions et ne peut pas confirmer l'existence des êtres éveillés. Les gens d'aujourd'hui influencés par la science moderne, feront tout pour un gain personnel avec très peu de considération pour les conséquences. Les gens nuisent inconsidérément à autrui et obtiennent ainsi du mauvais karma. Ils ignorent que le mauvais karma est la racine de toutes les maladies, des souffrances et des tribulations.

Ces choses sont exprimées dans de nombreux livres anciens. Sun Simiao, grand médecin chinois, soulignait dans son livre «Prescriptions précieuses pour situations d'urgence» que les médecins sont nécessaires parce que les gens tombent malades, en raison de leur comportement et de leur esprit égaré.

Les gens sont têtus et sont limités par leur propre conception. Ils sont incapables de reconnaître leurs erreurs et de se défaire de leurs idées préconçues. Même malades, ils ne sont pas disposés à améliorer leur moralité.

Le vent est la cause de toutes les maladies. Selon la médecine traditionnelle chinoise, quand on est calme, le corps est solide et ne sera pas endommagé par les vents forts et la maladie.

Dans la médecine moderne, le terme «vent» désigne tous les microorganismes pathogènes et les symptômes des maladies qui se développent rapidement, changent rapidement et sont sujets à des spasmes.

Pour l’auteur de cet article «vent» est synonyme de mauvais karma. Quand une personne est tranquille et calme, elle ne commet naturellement pas de mauvaises actions et n’aura pas peur du mauvais karma qui s’accumule, ni des influences toxiques et mauvaises. Par conséquent, ne pas commettre de mauvaises actions est considéré comme plus important que la simple observation de saines habitudes de vie.

Avec le développement de la société, le confort matériel est devenu essentiel à la vie moderne. L'importance donnée à la richesse matérielle a explosé de manière exponentielle. Les mœurs sont tombées au plus bas.

L'existence des gens s'est de plus en plus écartée de sa nature innée. Autrement dit, les gens se sont progressivement éloignés du Tao (la Voie, terme désignant la vérité et la réalité ultime dans l’école du tao) et du Fa (Loi, droits et principes suprêmes des êtres éveillés de l'école de Bouddha).

Un sage de l'antiquité dévoilait ceci: «le principe fondamental de l'univers est le principe du yin et du yang. C'est la Loi de la création. Il permet l'avènement de la parentalité. C'est la racine et la source de la vie et de la mort et on le trouve dans les temples. Afin de traiter et de guérir les maladies, on doit revenir à ce qui est fondamental.»

La vie des gens modernes a dévié du yin et du yang et perturbe les cinq éléments. Par égoïsme, les gens ne reculent devant rien, ils s'abaissent plus bas que terre et commettent toutes sortes de crimes. Une telle conduite entraîne des maladies qui sont difficiles, voire impossibles à soigner.

Dans l'Antiquité, les sages enseignaient qu'il faillait fuir les influences nuisibles et les vents mauvais, en particulier à certaines périodes. Les anciens n’étaient pas déstabilisés, ils étaient toujours entourés par la force vitale de la nature et leur esprit fondamental était préservé. Ils n'étaient pas aussi malades que les gens actuels.

Ils s'évertuaient à se maîtriser à force de volonté et ils avaient peu de désirs. Vivants en paix, ils n'étaient pas assaillis de peurs. Durs au labeur, ils n’étaient pourtant pas las. Leur esprit était serein. Ils vivaient en harmonie avec leur environnement et suivaient les lois du ciel. Ils étaient satisfaits et leurs aspirations étaient comblées. Leur nourriture était délicieuse et leurs habillements impeccables.

Leur vie était heureuse. Ils étaient satisfaits de leurs sorts peu importait leur position sociale, basse ou haute. On peut dire qu'ils étaient purs de cœur. Leur pureté était telle qu'ils ne cédaient pas à la tentation. Leurs cœurs déjouaient l'appel illusoire de la fortune et du mal.

Ils vivaient sans peurs, en harmonie avec le Tao. Leur longue vie, parfois plus de 100 ans, ils étaient toujours actifs et sans être handicapés. Leur vertu était exemplaire.

Comment suivre le Tao et la Fa? En se conformant à la loi de la nature, en ayant une vie morale, saine et en se cultivant soi-même. Par exemple, peu importe la fortune d’une famille (pauvre ou riche), peu importe combien de jouets un enfant possède, ou si c'est un jouet dernier cri, les enfants de 6 ou 7 ans préfèrent jouer avec la terre, le sable, ou des choses simples, qu’ils trouvent dans leur environnement.

Les êtres humains, par leur comportement ont dévié du yin et du yang, et entravent le fonctionnement harmonieux des cinq éléments. Le désir inné de revenir à leur origine, leur vrai moi est encore présent en eux. Autrement dit, il est temps pour les gens de revenir à leur vraie nature et de se mettre en harmonie avec l'environnement.

Toutefois, si la société continue à ignorer sa véritable nature, la survie de l'homme sera en péril. Le chemin de retour, à sa véritable nature, deviendra de plus en plus étroit.

Version anglaise: Modern Civilization, Modern People, and Modern Diseases (Part IV)

 

 

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Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.