Le Royaume Unis bloque l’extradition d’un pirate informatique
Le Royaume-Uni a bloqué l’extradition d’un pirate informatique vers les États-Unis, les autorités affirmant que son retour pourrait être dangereux. Selon The Independent, le secrétaire d’État à l’Intérieur du Royaume-Uni, Theresa May a déclaré que Gary McKinnon ne serait pas envoyé aux États-Unis car c’était «incompatible avec ses droits de l’homme».
Ceux qui le soutiennent affirment que McKinnon souffre de dépression et du syndrome d’Asperger. Un renvoi vers les États-Unis présente un risque de suicide. Selon May, il est inapte à subir son procès.
May prévoit également de modifier les règles en matière d’extradition du Royaume-Uni, et veut ouvrir le débat pour permettre aux tribunaux de bloquer certaines tentatives d’extradition ceci pour mieux servir la justice.
Janis Sharp, la mère de McKinnon, a déclaré à Sky News: «Je suis bouleversée. Je suis incroyablement heureuse. Je tiens à remercier Theresa May». Les États-Unis cherchent à obtenir l’extradition de McKinnon depuis 2002, peu de temps après qu’il ait piraté les ordinateurs du gouvernement américain.
McKinnon admet avoir piraté l’armée américaine et les ordinateurs de la NASA, affirmant qu’il était à la recherche d’extra-terrestres, qu’il décrit comme des «petits hommes verts», selon le Daily Telegraph. S’il est reconnu coupable Aux États-Unis, il devra faire face à au moins 60 ans de prison.
Version anglaise: UK Blocks Hacker’s Extradition to US