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Jean-Louis Borloo crée son parti, l’UDI

Écrit par David Vives, Epoch Times
23.10.2012
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  • Le duel intense entre Fillon et Copé pourrait permettre à Jean-Louis Borloo de faire émerger une nouvelle force d’opposition en France. (Jacques Demarthon/AFP)

«L’indépendance, ce n’est pas l’isolement», a récemment déclaré Jean-Louis Borloo lors du lancement de son nouveau parti politique, l’Union Démocrate Indépendante. Cette phrase, lancée en direction de François Bayrou, annonce la couleur des ambitions de Borloo, bien décidé à mener l’opposition à l’actuel gouvernement sur de nouveaux terrains. L’UDI, une «UDF du XXIe siècle», d’après son créateur, fédère sept formations centristes.

L’UDI recueille les soutiens de Valéry Giscard d’Estaing et de Simone Veil. Les anciens ministres Rama Yade, Chantal Jouanno et Hervé Morin comptent parmi les principaux adhérents.

Au PS et à l’UMP, les réactions sont mitigées. La présence d’anciens membres du gouvernement sous Sarkozy fait craindre à Harlem Désir que l’UDI ne soit qu’un «satellite» de l’UMP, alors qu’à l’UMP, certaines voix assimilent la présence de l’UDI à un rôle de parti libéral et européen auprès de l’UMP. Jean-Louis Borloo se défend de toute récupération, clamant haut et fort: «Nous sommes le seul et véritable espoir [qui puisse tenir le rôle de parti d’opposition]… Nous sommes une coalition claire et sans ambiguïté avec la droite».

Réussir là où François Bayrou a échoué, dans une stratégie qui a eu pour effet de disperser les forces plutôt que de les regrouper. Réussir également là où la droite a échoué, comme pour la reconquête de la capitale. Les enjeux électoraux de l’UDI sont clairement fixés par son nouveau président: «Paris est l’un des objectifs que nous avons, comme le Grand Ouest, le Sud-Ouest, parce que ce n’est pas l’UMP qui pourra gagner […] Je suis désormais prêt à engager mes troupes». Premier objectif: les élections européennes, dans dix-huit mois.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.