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Leur vie dans Charlevoix

Écrit par Nathalie Dieul, Epoch Times
01.11.2012
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  • Nathalie Dieul/Epoch Times

Ils sont originaires de différentes régions ou villes du Québec ou d’ailleurs et ils ont fait le choix de s’installer dans la belle région de Charlevoix. Qu’est-ce qui les a attirés  dans une région peu peuplée, où l’on peut craindre d’avoir de la difficulté à trouver un emploi? Entre autres, ce qui ressort le plus souvent, ce sont les paysages extraordinaires alliant le fleuve et les montagnes, mais aussi la qualité de vie. Finalement, ils ont tous une vie professionnelle bien remplie qui leur permet de vivre correctement, tout en ayant développé un bon réseau d’amis.


Marielou Jacques, jeune soixantaine

Propriétaire d’un gîte 

Originaire d’une autre région éloignée du Québec  : l’Abitibi

«Je connais les régions dans le sens de la qualité de vie qu’elles peuvent procurer par rapport aux grands centres urbains.»


Elle et son mari ont déménagé dans Charlevoix il y a 15 ans dans le but d’ouvrir un gîte; ils l’ont ouvert dans une maison bicentenaire après l’avoir restaurée. «Ça n’a pas été difficile du tout de démarrer une entreprise ici. La région de Charlevoix, c’est une région qui est très accueillante au niveau touristique et au niveau des nouveaux arrivants, c’est une région qui est en développement.»


«Le gîte fonctionne bien, la clientèle est diversifiée.  C’est un point d’honneur d’accueillir les gens comme de la famille, comme des amis. C’est un peu aussi la marque de commerce de Charlevoix en général.»

«J’étais banquière dans le centre-ville de Montréal. Si vous me demandez aujourd’hui quelle est la plus belle décision de ma vie, c’est d’être venue demeurer en région, et surtout Charlevoix. Je trouve que la région de Charlevoix est paradisiaque.»

Patrick Gosselin, 40 ans

Meunier et musicien

Originaire de la ville de Québec, dans Charlevoix depuis 10 ans

«Je plantais des arbres avant d’être meunier et chanteur.  Planter des arbres, c’était dans des endroits éloignés avec peu de culture. Je rêvais toujours de Baie-Saint-Paul, je me disais  : le fleuve, la montagne et la culture, les trois réunis, c’est ce dont j’ai besoin, c’est là que je veux aller vivre.»


Dans le domaine professionnel, «ça aurait été plutôt complexe si le métier de meunier n’était pas apparu. Ce métier est un des plus beaux métiers qu’il y a à Baie-Saint-Paul, et c’est moi qui l’ai eu».


Annie Breton, 33 ans

Directrice générale du Musée de Charlevoix

Originaire des Bois-Francs, dans Charlevoix depuis 7 ans

«À l’époque, j’étais à Québec et je ne trouvais pas de travail dans le domaine de la muséologie de l’histoire. Mon conjoint travaillait dans Charlevoix. Je venais juste d’avoir un bébé. Puis, il y a eu un affichage de poste au Musée de Charlevoix. J’ai appliqué et j’ai été embauchée très rapidement. Deux semaines plus tard, on avait loué une maison dans Charlevoix, j’avais trouvé une garderie pour mon fils et je commençais au musée.»

Quatre ans plus tard, Annie s’est vu offrir le poste de directrice du Musée de Charlevoix. «Ma vie est dans Charlevoix, je suis très bien et je n’ai pas l’intention d’aller ailleurs pour l’instant.»

Claude Lemay, 54 ans

Programmeur de sites Web à son compte

Originaire de la Côte-Nord, dans Charlevoix depuis 16 ans

«C’était un choix de compromis. Charlevoix, c’est une région que je connaissais assez bien avant de décider de venir m’y installer. J’avais décidé d’aller vivre en campagne. Baie-Saint-Paul me semblait un bon choix  : d’abord, parce que l’endroit est très joli, pour la proximité avec le fleuve et aussi pour la proximité avec Québec, ce qui à l’époque me rassurait beaucoup de penser que j’avais une ville pas loin de chez moi. Finalement, avec le temps, je me rends compte que je ne vais que rarement à Québec.»

«Trouver du travail, ça a été relativement facile. Créer mon entreprise, ça a été beaucoup plus long que ce que ça aurait pris dans une ville.  Nomadique a une existence officielle depuis huit ans. Lorsque je le faisais au début, je n’avais pas d’entreprise. J’avais un autre travail pour l’été et je faisais des sites Web l’hiver. Depuis que j’ai créé Nomadique, j’arrive à en vivre correctement.»

Serge Garneau, 60 ans, et Johanne Roy, 58 ans

Propriétaires du fumoir St-Antoine

Originaires de la ville de Québec, dans Charlevoix depuis 10 ans

Serge et Johanne ont pris leur retraite du monde des affaires internationales le jour des 50 ans de Serge.

«Avec la maison de campagne qui nous appartenait déjà, on a décidé de vivre ici pour arrêter de voyager comme je le faisais. On a ouvert un gîte, puis on a commencé à faire du saumon fumé. Le saumon est devenu plus rentable, donc on a abandonné le gîte pour se consacrer au saumon», dit Serge. «On faisait du saumon pour le fun, maintenant c’est pour de vrai», ajoute Johanne.


Les jeunes retraités travaillent maintenant à temps plein à leur entreprise dont les produits sont en telle demande qu’ils doivent envisager maintenant de vendre des franchises.


«On venait souvent en amoureux ici avant d’acheter une maison. Les paysages, la nourriture, les gens. Il y a plein d’activités à faire et, en plus, ce n’était pas très loin de Québec.»

Guy Paquet, 62 ans

Peintre

Originaire de la ville de Québec, dans Charlevoix depuis 37 ans

«Ce sont mes parents qui m’ont amené dans Charlevoix. J’avais 8 ans. J’ai toujours trouvé ça magnifique.  Quand je me suis marié, je me suis dit “Je vais m’installer dans Charlevoix”, mais ma femme ne voulait pas, elle m’a dit  : “Penses-tu que je vais aller m’installer dans une place perdue de même?”»

«En 1975, j’ai acheté une goélette, qui était un vieux bateau de transport, ça a été mon premier atelier à Baie-Saint-Paul. Je l’ai eu pendant cinq ans. Je retournais à Québec l’hiver. En 1978, j’ai acheté une maison au village. Ma femme s’est rendu compte que Baie-Saint-Paul n’était pas si ennuyant que ça et que c’était agréable.»


Guy vit uniquement de sa peinture depuis l’âge de 22 ans. «Je suis pas mal connu au Québec, populaire aussi. Je ne vends pas à des prix exorbitants, parce que je sais que je fais plaisir à du monde. Je ne fais pas de la peinture pour devenir riche, je fais de la peinture parce que j’aime ça.»

Charlevoix lui permet de faire «assez de sous pour bien vivre et, en même temps, [être] assez proche de la nature pour être capable d’en profiter tant qu’on veut. J’aime me retrouver dans les bois, sur les lacs, près des rivières, Charlevoix est capable de nous offrir ça.»

 

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