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Samcon: histoire d’un succès

Écrit par Nathalie Dieul, Epoch Times
29.10.2012
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  • Sam Scalia a étudié la gestion des affaires à l’Université McGill. Il continue à apprendre en permanence : il va bientôt terminer une maîtrise en administration des affaires. (Nathalie Dieul/Époque Times)

Depuis les toutes premières activités de Samcon il y a un peu plus de 20 ans, l’entreprise a bâti 4000 condos à Montréal, faisant du redéveloppement urbain dans de nombreux quartiers, changeant ainsi la destinée de plusieurs secteurs de la ville. Sam Scalia, président et fondateur de l’entreprise, a confié à Époque Times les secrets de son succès fulgurant.

«Je m’appelle Sam, et Con est le diminutif de construction», explique simplement le sympathique M. Scalia à propos du nom qu’il a choisi pour l’entreprise qu’il a commencé à opérer en 1991. Sam Scalia a grandi dans une famille originaire d’Italie, une famille de constructeurs : le père, la tante, les trois oncles, les cousins du père, tous étaient des constructeurs. Ils ont commencé à construire des maisons, des triplex et des immeubles à logements à Montréal dès 1956. Sam a enregistré sa propre compagnie en 1986 alors qu’il était encore à l’école et qu’il commençait à travailler pour son père.

Accord commercial avec son père

En 1990, alors qu’il n’était âgé que de 24 ans, Sam Scalia a repéré un terrain sur lequel il avait envie de construire son tout premier projet de condominiums. À cette époque, même si les condos étaient devenus populaires depuis une dizaine d’années, très peu de personnes en construisaient. «Mon père n’avait jamais construit de condominiums. C’était quelque chose de nouveau. C’était comme vendre des appartements individuellement», se souvient le visionnaire. «J’ai senti qu’il y avait une opportunité, parce qu’il y avait surtout des locataires à Montréal. J’ai donc pressenti que ces gens-là seraient de bons acheteurs.»

Il était si motivé qu’il a conclu un accord commercial avec son père : ce dernier lui prêterait 60 000 $ pour acheter le terrain et il lui rendrait 110 000 $ après avoir construit huit condos. Comme on peut s’en douter, puisque l’on voit maintenant le nom de Samcon partout à Montréal, le projet a été un succès. Les prix des unités étaient très abordables : à partir de 47 000 $ pour un condo d’une chambre à coucher!

Samcon était désormais lancé, mais la croissance des cinq premières années a été assez lente. Un seul projet était construit à la fois : huit unités, puis 16, puis 38. En tout, une soixantaine de condos ont été bâtis.

Le début du succès

En 1996, Samcon passe à la vitesse supérieure. Sam Scalia a décidé de démarrer un projet de 60 condos malgré la nervosité de son père par rapport aux risques d’un projet de cette importance. «Ça a marché de manière fabuleuse et, après ça, l’entreprise a connu une très grosse croissance!», s’exclame M. Scalia.

En effet, dans la période de cinq ans qui s’est écoulée entre 1996 et 2001, l’entreprise a construit… 1000 condos! La machine avait vraiment démarré. Il y avait à cette époque un gros changement dans le marché : «Les gens cherchaient à devenir propriétaires. Nous fabriquions un produit tout neuf qui pouvait remplacer leur loyer sans que cela leur coûte beaucoup plus cher, parce que nous avions des prix très abordables, avec des designs très efficaces.»

L’entreprise n’a jamais changé de produit, continuant de construire des condos. Une certaine diversification a poussé M. Scalia à commencer à construire des bâtiments de béton en l’an 2000. «Les bâtiments de béton sont beaucoup plus gros, le risque est donc beaucoup plus grand. Le premier que nous avons fait s’est bien déroulé, mais c’était encore un processus d’apprentissage», explique-t-il.

À partir de 2003, Samcon a construit un ensemble de six bâtiments de béton de huit étages chacun, au coin de Crémazie et de Christophe-Colomb, un projet majeur dont le dernier condominium a été vendu cette année. Depuis plusieurs années, l’entreprise construit 400 unités par année, atteignant le chiffre impressionnant de 4000 condos bâtis depuis la création de Samcon.

Un réseau d’investisseurs

Sam Scalia a fait ses premiers pas dans les affaires avec son père avant de travailler à son compte pendant quelques années. Depuis huit ou neuf ans, il attribue une grande partie de son succès à son association avec des partenaires d’affaires avec lesquels il a commencé à travailler, avant de créer avec eux un groupe d’investisseurs d’environ 16 personnes.

Tous ces investisseurs excellent dans le milieu des affaires et donnent leur avis au sein du comité d’investissement qui étudie les projets. Sam Scalia avoue que cela lui permet de voir les choses différemment. Certains de ces partenaires ont déjà plus de 70 ans et ont tout un savoir que le président de Samcon écoute bien attentivement, reconnaissant et respectant toute l’expérience que l’âge confère à ces investisseurs.

Pour M. Scalia, la gestion d’une entreprise se compare à courir un marathon : «Si vous devez seulement courir un 100 mètres, vous allez aussi vite que vous pouvez et vous gagnez. Toutefois, pour les affaires, ce n’est pas du tout comme ça. Vous devez avoir de l’endurance si vous voulez rester en place longtemps, alors il faut que vous traversiez les différents cycles.» L’interaction avec le comité et les gens d’affaires lui a apporté beaucoup de sagesse qui lui a permis de protéger la compagnie à travers le temps.

  • Il y aura une piscine extérieure, un gymnase et un salon avec des vues exceptionnelles sur le toit du Metropol.(Samcon)

Prudence dans le futur proche

«Tout le monde est inquiet pour l’année prochaine. Les gens disent que le marché ralentit.» Le président de Samcon a noté une certaine réserve de la part des acheteurs, qui s’engagent moins rapidement que dans les deux dernières années pendant lesquelles le marché a été fantastique. Selon lui, plusieurs facteurs poussent à la prudence, entre autres, les récents changements politiques, mais aussi le fait que de nombreux condos ont été construits à Montréal. «Si on arrive au point où l’offre est trop importante, il est certain que le marché sera plus tranquille. Nous faisons attention de ne pas avoir trop d’inventaire en stock parce que nous ne voulons pas nous trouver dans une situation qui nous oblige à réduire les prix. Nous préférons construire moins et vendre à un prix normal. Donc, nous y allons de manière très prudente cette année, et l’année 2013 est une année où il faudra être encore plus prudent.»

Redéveloppement urbain

Ce qui satisfait particulièrement Sam Scalia, c’est la participation de son entreprise au redéveloppement urbain de Montréal. «Nous aidons la société en reconstruisant de nouveaux édifices dans de vieux quartiers. Nous renouvelons le vieux stock et nous rénovons des quartiers qui se détérioraient.»

Lorsqu’un quartier est en désuétude, il tombe dans un cercle vicieux qui attire toutes sortes de mauvaises situations : drogues, prostitution, etc., et les bâtiments se détériorent. Quand personne ne fait rien pour ces secteurs, le phénomène s’aggrave. C’est là que Samcon n’hésite pas à intervenir : «Nous arrivons là avec un bâtiment tout neuf et c’est magnifique. Ensuite, tout le monde améliore son édifice.»

Sam Scalia a le sentiment d’avoir transformé des quartiers comme le Centre-Sud, Hochelaga-Maisonneuve et Pointe-Saint-Charles. C’est plus compliqué que de construire dans de beaux arrondissements où les condos se vendent plus vite. Mais, en fin de compte, le jeune chef d’entreprise est très fier quand il voit tous les changements qui s’opèrent après la construction de ses immeubles. Dans les années 1990, l’entreprise a été le plus gros constructeur à bâtir de nouveaux édifices dans les quartiers centraux de revitalisation en bénéficiant du soutien financier de la Ville pour accomplir sa mission : celle-ci donnait 5000 $ par condo.

Actuellement, Samcon travaille à deux projets importants dans le centre-ville, le président de l’entreprise considère qu’il s’agit encore de redéveloppement urbain. L’idée de transformer des stationnements où personne ne sait exactement ce qui s’y passe la nuit en beaux édifices neufs lui plaît particulièrement.

La Fondation

L’aide qu’apporte M. Scalia à la communauté ne s’arrête pas là. Il a créé une fondation qui lui permet d’aller plus loin. Sa fondation s’est engagée à verser 50 000 $ sur cinq ans pour aider les sans-abri. Cela a permis de participer à la construction d’une cafétéria, de donner des repas gratuits et d’offrir des places où rester la nuit. Même le personnel de Samcon s’y rend pour servir des repas, la Fondation est très active dans toutes sortes d’autres projets communautaires.

Quelques projets de Samcon

Le Metropol (dans le quartier latin)

Édifice de 15 étages

192 condos

Unités d’une ou deux chambres à coucher, quelques unités de trois chambres

De 600 à 1100 pi2

Balcon ou terrasse privée pour chaque unité

Fenestration pleine hauteur

107 stationnements intérieurs

Gymnase, salon et piscine extérieure sur le toit

Déjà en construction, livraison septembre 2013

Le Drummond (au cœur du centre-ville)

Édifice de 23 étages

175 unités

Un étage de locaux commerciaux et deux étages de bureaux

Gymnase, salon et piscine extérieure sur le toit

Cinq étages de stationnement intérieur

Ouverture prochaine du bureau des ventes : inscrivez-vous à la liste VIP pour être informés

Pour en savoir davantage sur Samcon et sa douzaine de projets en cours : www.samcon.ca ou téléphonez au : 514 844-7300

 

 

 

   

 

     

 

     

 

       

 

         

 

           

 

             

 

               

 

                 

 

                   

 

                     

 

                       

 

                         

 

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