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Selon un rapport, l’Internet est de plus en plus censuré en Chine

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
04.10.2012
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  • Un graphique illustrant la relative liberté sur Internet, avec les pays notés comme u00ablibres», u00abpartiellement libres» et u00abnon libres». Un score élevé indique moins de liberté. (Freedom House)

Selon le nouveau rapport de Freedom House, l’année dernière le régime chinois est devenu plus restrictif dans le contrôle de ce que ses citoyens peuvent regarder sur l’Internet et commet le plus de violations des droits des utilisateurs dans le monde.

«Les autorités chinoises ont encore amélioré leur système déjà sophistiqué et complexe de censure, surveillance et manipulation d’activités sur Internet, tout en arrêtant ou emprisonnant des dizaines de militants, d’avocats et de blogueurs», indique le rapport, notant que le score de la Chine pour la restriction de la liberté sur Internet a augmenté de deux points entre 2010 et 2011. Cela signifie que la Chine, avec l’Iran et  Cuba, est le pays le plus restrictif au monde.

En 2011, les autorités chinoises ont arrêté des dizaines de blogueurs et de militants, les ont détenus pendant des semaines, tandis que certains d’entre eux ont été condamnés à des peines de prison, annonce le rapport.

Freedom House note que les internautes chinois sont de plus en plus créatifs pour contourner la censure du régime, soulignant que les sites de microblogging incluant Sina Weibo ont permis aux internautes «d’outrepasser la censure, d’attirer l’attention sur les scandales surgissant et d’organiser  des campagnes en ligne sur divers sujets».

Au cours des derniers mois, un bon exemple du contournement de la  censure par les internautes chinois a été la diffusion sur Weibo de la  photo horrible d’une femme qui avait été contrainte d’avorter par les autorités communistes chinoises.

Suite à la popularité de Weibo et d’autres sites de microbloging, «les autorités chinoises ont établi un contrôle plus strict de ces services, y compris une censure intensifiée et l’obligation d’enregistrer un nom réel, bien que l’effet réel des nouvelles restrictions en ligne reste à voir», constate le rapport.

Il note que les Chinois ordinaires se heurtent encore à une grande quantité d’obstacles pour un accès intégral et gratuit à l’Internet, par exemple «un contrôle centralisé sur les passerelles de connexion internationales, un fossé notable entre la ville et la campagne et des arrêts localisés d’accès à l’Internet sur les sites reflétant des protestations».

Récemment, dans plusieurs régions du Tibet et de la province voisine du Sichuan, les censeurs chinois auraient coupé l’Internet afin d’empêcher la propagation de l’information concernant une série d’auto- immolations commises par des moines et d’autres personnes protestant contre les réglementations communistes particulièrement sévères dans cette région.

De façon similaire, les censeurs ont bloqué de juillet 2009 à mai 2010 l’accès à l’Internet dans certaines parties du Xinjiang après que des protestations aient éclaté contre  la domination chinoise dans cette région, ce qui a déclenché une vague de répression contre les dissidents, constate  le rapport.

Fredoom House a également critiqué les cybers attaques du régime chinois contre les sites Internet étrangers qui critiquent le Parti communiste chinois, y compris les sites du Falun Gong, une pratique de méditation qui est réprimée depuis 1999.

Selon le rapport, «le gouvernement chinois a nié vigoureusement toute implication dans ces attaques. Ces affirmations ont été mises en doute par des images d’archives diffusées sur une émission à la télévision d’État en juillet 2011. Elles comprenaient une démonstration d’un logiciel conçu par les militaires chinois et utilisé pour attaquer un site du Falun Gong aux Etats-Unis».

La Chine représente aussi un modèle pour d’autres régimes répressifs dans le monde, ajoute le rapport.

«Le rôle de la Chine comme incubateur pour des restrictions sophistiquées est ressenti à travers le monde et les gouvernements des pays comme la Biélorussie, l’Ouzbékistan et l’Iran prennent   la Chine comme modèle pour la mise à jour de leur propre  contrôle d’Internet», mentionne le rapport. L’Ouzbékistan et l’Iran sont parmi les cinq premiers sur la liste des «non libres» de Freedom House.

Version anglaise: Internet Increasingly Censored in China, Report Says

 

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