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Le lancement d’une Industrie de l’énergie verte

Malgré les détracteurs, la production de l’énergie verte de l’Ontario est en marche

Écrit par David Dodge
08.10.2012
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  • Les pales géantes d’une éolienne tournent, poussées par le vent au sommet du mont Grouse au Nord de Vancouver en Colombie-Britannique, le 30 septembre 2010.(The Canadian Press/Jonathan Hayward)

On pourrait facilement se perdre dans les histoires de la politique énergétique de l’Ontario, qui installe en ce moment des structures de productions d’énergies renouvelables, qui totalisent en valeur l’équivalent d’une centrale nucléaire. Selon les services de l’électricité de l’ Ontario, la province dispose déjà de 4 125 MW d’énergie renouvelable en exploitation et de 6 255 MW en cours d’installation, grâce au programme de Tarifs de Rachat Garantis (TRG). En comparaison, l’Alberta n’a que 967 MW d’énergie éolienne et relativement peu d’hydroélectricité, de biomasse, ou d’énergie solaire.

«Si vous vous promenez au tour de la province, vous verrez les preuves du déploiement de la stratégie énergétique. Vous verrez des fermiers qui ont adopté des systèmes solaires sur leur terrain, vous verrez des éoliennes et des parcs éoliens partout. On voit clairement la différence entre 2007 et aujourd’hui» se réjouit Tyler Hamilton, rédacteur du magazine d’entreprise Knights et chroniqueur au Toronto Star.

La Province de l’Ontario compte deux niveaux dans son programme TRG. Les Projets menés par le TRG concernent les systèmes de plus de 10 kW et les micro-TRG impliquant des projets de moins de 10 kW. Un système photovoltaïque solaire standard pour une habitation est compris entre 5 kW et 10 kW. Le nombre de demandes est stupéfiant. Un total de 1 968 contrats individuels pour un total de 4 620 MW ont été émis. Fin 2011 dans le cadre du programme micro TRG, sur les 9 898 contrats au total, 86 MW ont été émis pour le petit éolien, le solaire, la bioénergie et les projets hydroélectriques.

Le gouvernement de l’Ontario a également décidé de fermer les centrales à charbon de la Province. A partir de 2003, ce sont 10 des 19 unités de production de charbon qui ont été fermées et l’utilisation du charbon a été réduite de 90%.

Un système crée de toutes pièces

En 2008, «le Premier Ministre (Dalton) Mc Guinty avait déclaré: «Je pense que nous pouvons faire plus avec les énergies renouvelables et les économies d’énergie», affirme George Smitherman, ancien Ministre de l’énergie, pour qui cette déclaration, était une indication pour trouver de nouvelles alternatives pour l’énergie de l’Ontario.

«J’ai regardé du côté de l’Europe pour les coûts de l’alimentation et du côté de la Californie pour les bonnes politiques d’économies d’énergie et j’ai proposé la Loi sur l’Énergie Verte», a-t-il ajouté. L’idée est que chaque mois tous les contribuables payent un peu plus cher leur facture d’électricité, pour permettre l’établissement des systèmes d’énergie renouvelable.

Autrement dit, les entreprises d’électricité sont obligées d’acheter de l’énergie renouvelable (solaire, éolienne, biomasse, hydraulique etc…) à des taux qui couvrent les coûts et comprennent un juste retour sur investissement.

La vitesse de ce changement était telle que beaucoup de difficultés ont surgies. Mais là encore, le système électrique actuel a été construit avec un méli-mélo de subventions, de technologies, et des acteurs qui ont créé dans l’Ontario un système, dominé par l’énergie nucléaire et le charbon.

Les tarifs de rachat dans l’Ontario permettent aux particuliers, aux entreprises et aux groupes communautaires de s’impliquer dans l’énergie renouvelable. Ces tarifs garantissent la stabilité des coûts et permettent à divers investisseurs de financer en toute sécurité la construction de nouvelles infrastructures énergétiques.

Même s’il est facile d’imputer la hausse des prix de l’électricité au TRG, l’Ontario avait un système où l’augmentation des prix était inévitable. La flotte énergétique de la Province doit être remplacée, et le renouvellement est couteux, qu’il concerne le charbon, le nucléaire, ou des sources d’énergie renouvelables.

Comme pour tout système complexe, avec de nombreuses parties prenantes, l’évolution rapide provoquée par la Loi sur l’énergie verte a occasionné quelques achoppements. Les opposants à l’éolien s’insurgent contre les grands projets éoliens collectifs installés dans les régions rurales de l’Ontario.

Quels désagréments pour la population?

Récemment le gouvernement fédéral a donc annoncé une étude sur les conséquences sanitaires de l’énergie éolienne. Le docteur David Colby, médecin du travail au Chatham-Kent, exerce dans une zone du pays qui compte des avocats anti-éolien très actifs. Il a examiné 17 études différentes rapportant les nuisances des turbines éoliennes sur la santé. Il a également témoigné sur la scène internationale de sa conviction que les éoliennes sont inoffensives.«Vous ne pouvez pas prouver une hypothèse négative», confiait Colby à Postmédia. «Vous ne pouvez pas prouver qu’il n’y a pas de fantômes.»

 L’avocate spécialiste de l’environnent Diane Saxe écrit sur son blog: «l’étude sanitaire de Santé du Canada sur les nuisances de l’éolienne n’est pas pertinente, car elle a essentiellement consisté à demander aux personnes si les turbines des éoliennes les dérangeaient.»

Comme avec la plupart des choses, la question de subir des «désagréments» causées par les éoliennes se ramène à une question d’argent. Dans une étude du Massachusetts (page 27) sur les nuisances de l’éolien, les personnes qui bénéficiaient financièrement des éoliennes déclarent ne subir «pratiquement aucun désagrément, peu importaient si elles voyaient ou entendaient une turbine».

Bien évidemment, les éoliennes ne peuvent pas être construites n’importe où, et on ne peut éviter que certaines personnes subissent des désagréments. La loi sur l’énergie verte a impliqué plus de 10 000 personnes et organisations dans la construction de nouvelles infrastructures d’énergie verte en Ontario.

David Dodge chroniquer au Troy Media est animateur et producteur de Green Energy Futures une série multimédia présenté  sur le site www.greenenergyfutures.ca La série est sponsorisée par TD, Suncor Energy et l’Institut Pembina. Article écrit avec l’autorisation de TroyMedia.com

Version anglaise: How to Kick Start a Green Energy Industry

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